TAMAN SHUD - Dogs & Gods -
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Le premier ep du groupe était un vrai suppositoire graisseux stoner, un rouleau compresseur dévalant l’autobahn à une vitesse supersonique, le truc efficace ou une suite était attendu de pieds ferme. Au joie ! Le combo amiénois déboule avec son premier album, comme un signe, l’artwork de la pochette est toujours tourné vers l’animalier, le bestial plus en chair que le précédent. Dès les premières notes ça sent le souffre, la lave en fusion, la secousse sismique à magnitude 7 de l’échelle Kyuss et Queen Of The Stone Age, ça crépite le brutal, un magma sans fioritures, moins facile d’accès, ça sonne live, ça éructe débordant parfois sur le côté métal et pourtant ce disque parait plus posé que le premier ep.
Moins couplet refrain, aux transitions sans temps morts entre chaque titres, Dogs & Gods nous embringue dans un monde ou les requins n’aprennent pas à nager et les «déserts sessions» auraient la même chaleur bouillonnante en Picardie. En attendant donnez des croquettes à Mabrouk et écoutez Taman Shud, une bonne résolution pour ce début d’année. Pawl Ahk
[hupso]