La médiathèque de Montreuil, vitrine de la scène actuelle !

Riche d'une collection d'albums de musique locale déjà bien garnie (de WC3 à Thorgen en passant par Head Fish ou La Mordue), la médiathèque de Montreuil à Laon souhaite enrichir encore sa Démothéque afin de proposer à ses adhérents une large revue des effectifs de la scène actuelle. Sylvie et Guillaume ont aussi la volonté d'organiser des concerts en showcase. Cette volonté de promouvoir la scène régionale mérite bien un interview sous perfusions.

La Mine : Votre Premier souvenir de Fièvre musicale picarde ?
Sylvie : Festival des vers solidaires
Guillaume : Venant d’arriver dans la région, je n’ai pas eu (encore) le temps d’assister à des concerts de groupes de la scène locale. J’avoue mieux connaitre les groupes des Yvelines et les festivals en île de France.

La Mine : Quel est l'artiste ou l'album qui vous a fait monter le plus votre taux d’adrénaline ?
Sylvie : Les Bachibousouk
Guillaume : Je n’ai pas encore trouvé l’heureux élu. Ces dernières années, je me suis plus tourné vers le Jazz et la musique classique. Bizarre pour quelqu’un qui vient du « Metal », mais je pense que j’avais besoin de trouver une autre approche de la musique (et accessoirement ma capacité de récupération aux Pogos a fortement diminuée…)

La Mine : Quel artiste ou album est pour vous le plus hypnotique ?
Sylvie : Puta guérilla
Guillaume : Un groupe de Jazz originaire de Château-Thierry (me semble-t-il), qui a « migré » sur Paris et qui se nomme 21x29set. J’ai eu la chance de les recevoir dans ma précédente structure et je suis vraiment « rentré » dans leur univers musical.

La Mine : Quelle prescription pour un album réussi ?
Sylvie : bon son, belle voix
Guillaume : L’émotion véhiculée dans les morceaux. Je pense qu’au-delà des qualités techniques ou du « niveau » des musiciens, c’est vraiment la capacité à faire passer des sentiments, des émotions, qui prime.

La Mine : Quel message pour la scène des musiques actuelles ?
Guillaume : Il faut continuer à tourner dans tous les lieux possibles et imaginables. Ne pas hésiter à communiquer avec les publics, les institutions… Plus que tout, il faut se faire plaisir et faire plaisir (petite précision, il n’y a rien de graveleux là-dedans). Un artiste qui transmet sa passion, une partie de lui… trouvera toujours un public qui sera « touché » par sa musique. J’ai trop souvent vu de gros groupes proposer des concerts calibrés, sans âme. Là, personnellement, je n’ai pris aucun plaisir. Je fuis, de plus en plus, les grosses salles pour les lieux de proximités et les petits festivals. Un grand merci à tous les artistes de faire vivre les scènes locales.

La Mine : Et pour vos adhérents ou futurs adhérents ?
Guillaume : Ne pas hésiter à aller découvrir les artistes locaux, même dans des styles qu’ils n’ont pas l’habitude d’écouter. Je pense que les musiciens locaux participent à la richesse du territoire, à son identité.

Propos recueillis par Doc Ubik Le Cru

Vous voulez transmettre vos skeuds ou avoir plus d'infos, prenez contact avec la médiathèque :
scugny 〈@〉 ville-laon.fr ou : 03 23 22 86 80