

Concert metal à Clermont le 18 février 2017
DARK WISH + IRMINSUL + EXISTANCE +ATRYSTOS
Blyde & Connie en vadrouille c’est comme « Martine se lève le matin » c’est dangereux, marrant, unique, difficile, drôle, sauvage, ours, le tout teinté d’humour cacatoès et d’idées saugrenues.
Un réveil lunaire avec Dark Wish au son des tics tacs de la montre qui s’avère être une berceuse pour chevelus en quête d’un soubresaut d’énergie.
Tout d’un coup, surgit de nulle part Irminsul, un genre de croisement entre capitaine Flam et Ian Solo (non Connie … on a dit pas le physique ! Blyde, c’est pas le physique c’est un staïle!) Avec sa chevelure dorée tel des champs de blés, le chanteur pousse la voix de manière puissante et juste. Musicalement parlant, c’est assez efficace même s’il manque un brin d’originalité. Irminsul c’est du heavy métal des 80’s qui s’exprime en français et qui a l’audace d’avoir son propre univers.
Pris dans la prise électrique, les cheveux hirsutes et la voix montant dans les aigües, on se prépare à faire face au groupe internationalement connu : Existance.
Existance... Ou comment un groupe joue du Heavy Metal ‘80s... Alors qu’ils n’étaient pas nés au cours de cette décennie. Chevelus, de cuir vêtus et bandanas seyants, ça joue vite et fort. Le chant va dans les aiguës avec un effet de résonnance dans le micro digne de Notre Dame de Paris (Quasimodo en moins). Il y a du Steve Harris chez le bassiste qui galope sur ses quatre cordes aussi vite que Dédé sur sa 103 SP. Existance, ça sent l’huile de moteur de la R5 le samedi soir quand on partait en surboom avec Patrick affublé de ses lunettes aviateurs et de son éternel mulet pour écouter le nouveau Maiden.
Le corps tout secoué par cette décharge électrique, le réveil déclame sa dernière chanson. The final Countdown avant le levé du warrior.
Voici un groupe qui s’amuse à mélanger le chant du guerrier à celui de la levrette. On les tient nos Bullet for my Valentine à la française. Son nom ? Atrystos (à tes souhaits) !! A coup de hache ils cisaillent les tympans avec leur panoplie simpliste spatio temporelle. Atrystos c’est aussi : metal bourrin + cosplay + humour vaseux = un des plus grands moments WTF ever !!! Alors on part dans un univers post-apocalyptique revisité en mode ch’picard avec des allusions à la masturbation, au nazi zombie...Et peut-être la masturbation de nazi zombie d’ailleurs ?! À croire que si t’as pas ton masque à gaz avant cinquante ans, t’as raté ton gig ! Sinon musicalement, on évolue entre le death, le punk, le grind, le basmati et la flûte traversière. Atrystos pique autant qu’un curry mal préparé et on a vite peur du lendemain au moment d’expulser le résultat.
Nous voilà donc bien réveillés… et malgré tout ça on s’est fait flashé par des spots lumineux intergalactiques, à croire que ce concert n’était qu’un songe.
Blyde & Connie
[hupso]