Live-report : Les Inouïs du Printemps de Bourges

Les Inouïs du Printemps de Bourges
Live-report du 28 janvier 2017 au Splendid de Saint-Quentin

Cinq artistes étaient sélectionnés pour cette édition. Malheureusement, à peine deux cents spectateurs dans cette jolie salle du Splendid de Saint-Quentin dont une majorité semblait venir de l’extérieur. Un son impeccable, des lights à la hauteur du son, le tout pour cinq groupes très disparates.

EDGÄR débute comme une horloge. Le set fût bon, très bon. Des semi-pros qui n’en veulent, sans un faux pas, une précision à la hauteur de leur électro-rock qui ravit la cinquantaine de quidams en front de scène. Le reste du public restant affalé, tel des hippopotames paresseux dans les confortables fauteuils de la salle.

AUDIOSTONE suit et aura du mal à faire bouger qui que ce soit aux sons de leurs scratchs électro-sympathicos, sans plus, et sans rendre stone.

inouis printemps de bourges

FAUNA TWIN surprend avec une musique décalée de l’actualité, malgré la belle voix et les rayures horribles du leggings de la chanteuse. Un fashion faux pas.

KIMBEROSE,derrière, aux airs d’Amy W, est épaulée par quatre cadors qui groovent du feu de god. Éblouissante, elle nous transporte dans un casino aux allures de Las Vegas.

RENOIZER, enfin, va scotcher les spectateurs restants avec une électro qui déchire sa mère. Un set parfait, noir et sensuel devant un décor, façon blockhaus, ou défile le pendant visuel de ses rythmes électros. Cette session d’Inouïes était cornaquée par le Patch, et par une banque qui appartient à ses clients ! De quoi rêver. Avec tout ça, l’avenir musical est assuré.

Au final, dans le public, Edgär, Kimberose et Renoizer étaient sur beaucoup de lèvres, clopes aux becs.
Mais qui va donc l’emporter ? Mystère et boulles de gomme, …. Mais, à suivre …..

Ludovic de Tréouville.