EKO

Photo Fred Emery
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Chronique de Tout ce qu’on a

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Pour cette chronique, j’ai dû mener un travail d’investigation important en allant boire quelques godets avec un des membres du groupe, que je ne citerai pas (je peux juste vous dire qu’il a fait parti des mineurs) ! Le soucis c’est que je ne me souviens plus de ce qu’on s’est raconté alors j’improvise.
Le groupe axonais vient de fêter ses dix ans, et sort par la même occasion un troisième EP. Depuis son existence, les 4 gaillards sont restés fidèles à ce qui leur font plaisir : des productions do it yourself (ça il me l’a raconté et je m’en souviens), un son parfois funky parfois bourrin, des textes conscients et du live où ils donnent tout ce qu’ils ont (facile).
« tout ce qu’on a » nous replonge dans le bon son des années 90, et cette explosion de rock fusion. Le morceau « 90s » en est le meilleur exemple tant au niveau du son que des textes. Les trentenaires parmi vous vont certainement se reconnaître dans certaines de ses paroles.
Le groupe n’en oublie pas pour autant le son funk de ses débuts avec « lâche la pression ».
Le chant de ce dernier EP est beaucoup plus ragga et hip-hop comme sur « Prédateur », d’ailleurs joli performance du nouveau chanteur qui était aussi guitariste dans le groupe (ça je crois qu’on en a parlé mais je suis plus sur).
Je crois qu’on a du parler de leur énergie sur scène mais le mieux c’est encore d’aller les voir et le morceau « tout ce qu’on a » vous mettra un peu l’eau à la bouche avant d’aller transpirer sur la piste. Bref un EP très réussi et un nouveau son qui leur va comme un gant et je le dis pas seulement parce que le bassiste (oups) m’a payé une bière. En espérant les recroiser dans 10 ans !

Méro’d Steewart

[hupso]