Il n’y pas un, mais deux Dudin, et encore, il y en a peut-être même beaucoup plus ! Le premier que j’ai connu était trois. Trois belles têtes de canidé toutes pointues avec de gros noeil-noeil. Aujourd’hui Dudin se développe en deux. « Deux punks, une télécaster, des mots en français , un ordi, des images et beaucoup de rock’n’roll… Dans la rue, le bistrot et vos salons… » Tout ça, c’est noté dans « À propos » de leur Facebook, et il y a même une rallonge presque cachée : « Riffs de télécaster, boite à rythmes hyper dansante, paroles en français pas bête à reprendre en choeur, les Dudin sont juste deux mais décoiffent en live depuis le début des années 2000…Leur devise : Vous avez une prise? On a le show!!! ». Des mots simples qui présentent des gens simples. Normal, ils sont de Lille. Là où la majorité des gens sont sympathiques et accueillants. Pour la musique, vous suivez les liens et vous écoutez. Pareil, c’est simple et gentil. Un petit côté anarcho-gaucho sympa qui donne tout de suite envie de boire une pinte en leur compagnie. Et hop ! N’hésitez pas, allez leur faire un bec (masqué).
Dudin, c’est aussi Franck, l’artiste peintre. Ses mains toujours disponibles à saisir un crayon, une plume, un pinceau, téléguidées avec douceur par une pléiade d’images qui grouillent plein sa tête et qui jaillissent quotidiennement « en direct de l’arrière-cour de son cerveau ». Mais aussi une ribambelle de bonnes tranches de vie que l’on peut suivre et vivre sur son blog. Un monde où tout plein de personnages, parfois iconoclastes, tracés à l’encre au trait net et précis, naissent et s’exhibent, comme heureux d’apparaitre, de se montrer, se dévoiler avant de se coloriser d’une touche enfantine, réjouissante et lumineuse. @ludovicdetréouville