Baptizein Secret Yolk

Chronique de EP

Baptizein & Secret Yolk

Auto-prod

Garage bluesy punk psychédélique

Voici enfin un Ep qui smell la poussière acide et la poudre à prout du professeur Seraphin, mais pas que. En deux titres le trio encule le monde rassis ou moisi (à votre choix). Baptizein & Secret Yolk est une déferlante apocalyptique, opportune pour la floraison des belladones, daturas et autres mandragores. Faut dire qu’avec un pareil blaze, on peut imaginer que l’on est pas au pays des sucettes à l’anis. Bienvenue au pays du Rock n’Roll. Un groupe de sangliers, de putain de balèzes gros phacochères qui enfin, demande aux pauvres d’esprit de téter leurs bouchons d’oreilles ou de se les mettre profond in the anus, façon clystère. Pourvu que le cerveau valse de droite à gauche, ou de bas en haut, bref, il faut que ça décoiffe et fasse du bien dans cette période parallélépipédique coincée du groin. Gruau astucieusement mixé de punkgarage- new-wave dantesque, ces B&SY m’avaient préalablement scotché en live sur une mini scène lors de la JIMI (rendez-vous incontournable des musiques indés, sise à Ivry-sur-Seine). Oups et Mary sa, les deux furieux titres de cet EP, resteront, à mon avis inconditionnel, au sommet de ma playlist pour le printemps. Ça c’est du boudin ! Et du bon.

Ludovic de Tréouville.

[hupso]