
HAÏTI FEST’ 3ème édition Samedi 21 Juillet
Interview par Pawl Ahk
SEPTMONTS l Donjon l 14h l gratos
www.facebook.com/HaitiFest
Photo : Erika Escobar
À l’heure ou ça tergiverse, que ça populisme à tout va, alors que le premier
principe de base inhérent à toute personne serait de venir en aide à son
prochain.
Une association à Septmonts se mobilise et agit depuis 3 ans, pour la bonne cause avec le Haïti Fest. Quoi de plus normal de vouloir en savoir un peu plus sur ce rendez-vous dans l’Aisne.
Entretien avec Nassim, une des chevilles ouvrières de ce moment qui arrive à grand pas.
La Mine : Salut, le Haïti Fest, c’est qui ? C’est quoi ? tu nous
présente un peu l’édition 2018 ?
Nassim : Le Haïtifest c’est un festival qui a maintenant 3 ans (c’est la
troisième édition) festival basé dans le village de Septmonts. C’est le 21
juillet 2018 ! C’est l’association Une nouvelle vie à Haïti qui l’a créé.
Après les tremblements de terres de 2018 Olivier Vacandare (président de
l’association) et Isabelle Delattre on adopté une petite haïtienne (junia) et
la volonté d’aider son pays d’origine oublié et dans une pauvreté extrême
c’est vite fait sentir.
C’est gratuit ouvert à tous en deux parties une après-midi destiné aux
enfants et le soir à partir de 17 h des concerts. Une scène ouverte (jam) à
17 h 30 et premier concert à 18 h 30. Ça se termine à 2 h du matin.
La programmation se veut toujours pluriel, être tout horizon. Il y a des
artistes régionaux mais aussi d’autres régions.
Un marché artisanal est présent sur le site avec vendeur en tout genres
(cuir, légumes bio, jus de fruits bio, masseurs, souffleur de verre) des
ateliers méditation son proposé l’aprem, en plus de tout les jeux pour les
enfants un atelier musicale, etc… Il y en a pour tout les goûts ! Un goûter
est offert aux enfants en fin d’activité.
La Mine : Aujourd’hui quelle est la situation la bas à Haïti ?
Nassim : La situation en Haïti est catastrophique, l’état est absent de la
vie sociale et ils n’ont aucune visibilité mondiale le plus gros des aides
viennent de l’Occident par des actions comme les nôtres, en plus des
intempéries (ouragans, tremblement de terre) la vie est très dur (on finance
également des études car la haut c’est payant)
La Mine : La musique des îles est souvent associé à l’art culinaire,
est-ce indissociable ?
Nassim : L’art culinaire est très présent dans les îles et note association
ne déroge pas à la régle ont propose des plats caribéen et des îles
(Accra, poulets coco, bourek, et autres spécialités mais aussi cette année
des jambons à la broche et barbecue)
La Mine : Coup cœur, coup de gueule du moment ?
Nassim : Alors coup de cœur : la mutualisation des forces dans ses temps
difficiles ou on est clairement de plus en plus délaissé par l’État ! On le fais
avec la quasi totalité des festivals de l’Aisne on se réunit et on tente de créé
un nouveau souffle d’entraide pour les festivals. C’est très récent mais ça
promet de belles collaboration
Coup de gueule : que notre association soit obligé de se démener toute
l’année pour aider des populations alors que c’est le travail normalement
de l’état. Heureusement qu’en France et dans le monde les associations
existes elle fournissent un tel travail on ne se rend pas bien compte ! Si
l’état devrai s’occuper de certaines tâches que les associations on prise
cela coûterait des milliards.
La Mine : Cette année, c’est vacances à Groland, tu mets quoi dans
ta valise ?
Nassim : Cette année vacances au Groland dans le sac : une guitare, une
paire de tong et un pack de bière.
Au programme : VAGALAM I CHEESE NOT DEAD I EBEN AND THE SOUL ROCKERS I POSITIV SIGHT I MOTOLO