Dry Bones

Dry Bones

Chronique de Nothing
DRY BONES


Rédiger des chroniques, c’est du temps passé à écouter pleins de morceaux pas toujours à son goût, pas toujours dans ses propres critères de ce qui est du "bon" ou du "mauvais son"… Et parfois, tu te prends comme une évidence en plein dans les esgourdes… C’est un truc génial de rédiger des chroniques quand tu entends des pépites comme cet EP "Nothing" de Dry Bones.
Un trio de trento-quarantenaires amiénois qui ont testé bons nombres de projets rock, punk-hardcore et metal avant celui-ci.
L’idée a germé fin 2016 et Dry Bones a été monté tout au long de l’année 2017, croisant la scène à quelques reprises histoire de se tester.
Nothing contient 6 titres très divers, sans aucune linéarité tant dans la rythmique que dans le style. Le style stoner est certainement le liant dans l’ensemble des morceaux avec "Shelter" (celle qui m’a le plus marqué, la plus longue de l’EP), mais le blues ("Song4") a également la part belle, le rock pur et des passages groovy ("Piss on my shoes", "Undecided") ou même des passages plus planants ("the tide").
Vouloir lister les influences rimerait à faire un catalogue de la scène ‘90s anglosaxonne. Dry Bones réussit toutefois à en tirer les influences positives sans faire du copier-coller sans saveur et en ayant une touche moderne incontournable.
Particularité du line-up : le guitariste et le batteur se partage le chant, évoluant dans des univers vocaux différents. L’un étant plus dans la saturation, l’autre plus… suave.
A cela s’ajoute une production très propre, faite en grande partie "à la maison" par le Studio Nowhere Records basé à Amiens ce qui rend hommage à la composition du groupe.
Après une dizaine d’écoutes, le plaisir reste intact, sans lassitude.

Daz Niv

 

[hupso]