Do The Monkey

Do the Monkey

Jazzy-funky-soul, Do The Monkey n’a pas fini de faire le singe.
Quatre garçons-une fille. Dix-huit mois qu’ils font les singes. Sur des rythmes fous, des rythmes d’hier. Leur truc ? La soul, le blues, le vrai, celui de Ray Charles et d’Aretha Franklyn. De la musique soul, un funky d’enfer. Des reprises pour l’instant, des standards "on s’est essayé aux compos, sans trop de succès." Faut dire que le funk en allemand, c’est beaucoup moins dansant… Pourquoi ce nom Do the Monkey ? "C’est comme cela qu’on appelait la danse des noirs américains", Mickael pose sa basse et mime, les bras en l’air, le truc pour la bécasse qui l’interroge. "Et cela sonne mieux que Mash patatoes !". Ici, c’est clair personne ne se prend vraiment au sérieux même si l’art musical n’est pas à prendre à la légère. Car Lucie et ses gars, Jean-Christophe, Philippe, Mickael et Mathieu aiment cette musique d’ambiance, ce son qui fait guincher, "si personne ne bouge, il faut reconnaître que c’est frustrant", explique Mathieu, le bassiste. Amateur de métal, il a rejoint la bande par amitié, Lucie et Mickaël, c’est dix ans d’amitié qui ont trouvé un jour leur consécration avec Do the Monkey.

"Pendant six-sept ans on a parlé de faire un groupe ensemble, sans jamais se décider jusqu’au jour où", rappelle la chanteuse. Guitariste, bassiste, claviste et batteur, chanteuse, de Tergnier, Compiègne ou du Laonnois, ils convergent régulièrement vers Les Caves à Musiques de Laon pour mettre au point leur répertoire qui pioche des ales standards des Blues Brothers, James Brown, Marvin Gaye Tina Turner. Pas trop chaud de glisser sa voix dans celle de la diva, Lucie ? "Quand, j’ai commencé à reprendre les titres de Tina, j’avais 15-16 ans, à cette époque je ne me posais pas ce genre de question." Heureusement pour elle et pour le public qui pourra les découvrir le jeudi 31 mai (20h30) au Magic Bowling de Laon. "Avant l’été, Pascal de Jazz’Titudes nous a contactés, explique Jean-Christophe, le claviste. Il nous a proposé une date dans l’édition 2018 de Jazz’Titudes." Une invitation qui ne se refuse pas. Auparavant, ils auront posé leurs valises à Merlieux pour Rock à Pature, une ambiance différente, mais qui ne les effraient pas, "on a l’habitude".

Paroles et images : Micki Stardust

[hupso]