

Chronique de l'album Sans titre #7
GREMS
Grems Industry / Migal Productions
Depuis que Grems est dans le rap game, il a toujours su se présenter d’une manière singulière, voire de plusieurs à la fois.
Follement insaisissable, vous le reconnaîtrez pourtant illico lorsqu’un de ses sons se met à tourner ! Un flow et des textes bien à lui, des styles et des sons (deep kho, boom bap, electro, autres…) qui lui ont été façonnés par de nombreux beatmakers sortis d’on ne sait d’où (enfin, pour ma part :)), des vidéos et des visuels (oui, il est artiste-grapheur-graphistedesigner) vous plongeant dans tous ses différents univers, des groupes (Hustla, Rouge à Lèvres, Klub Sandwich, PMPDJ, ...) et des délires (Olympe Moutain, La Fronce) qu’il a fondé ou co-fondé, des collab’s dans tous les sens… Bref, tout ça c’est frais et ça réchauffe. Oui, Grems ne s’arrête jamais, sa force créative prend toujours le dessus et chacune de ses apparitions ne laisse jamais indifférent. A peine quelques mois après la sortie de ses deux derniers EP (林檎 et P.O.M), il livre en ce début d’année un nouvel album sobrement intitulé « Sans titre #7 ».
Dans la lignée des productions auxquelles il nous a toujours habitué, cet album dont je cherche encore le nom sur sa belle cover déroule une tracklist de 19 titres. Versant avec malice dans l’egotrip, Grems peaufine ce gisement intarissable et nous invite également dans ce qu’il a de plus intime, ses galères avec l’ASE, son Ex et la DDASS pour obtenir la garde de sa fille… Son style, très technique, continue d’impressionner et de chevaucher les sons electros qui foisonnent tout au long de ce septième album studio. Une belle surprise qui fera plaisir à tous ses ‘nois-ch’, ses rebeus et ses renois.
JiTy
[hupso]