
Je n’avais pas trop accroché au concert de Cannibale à Fontenay sous-bois pour les 10 ans de Born Bad. Certaines chansons me rappelaient les Seeds mais j’avais trouvé le groupe un peu terne. Ca n’était pas du tout l’avis de ma femme qui avait apprécié le concert et avait même acheté l’album.
"No Mercy For Love" le morceau d’ouverture eût tôt fait de me convertir. Un riff de basse et une tournerie psychédélique. Comme du Happy Monday garage. L’album alterne les allers-retours 1970’s/1980’s pour écrire le rock des années 2020, foutraque mais dansant, glauque et drôle, underground et commercial. Un grand n’importe quoi mais pas avec n’importe qui. Au détour des chansons, on sent les influences des Doors, de Nick Cave, de Soft Machine, du Pink Floyd de Syd Barrett, pour le meilleur. Pour le pire, du mauvais New Order ou du Madness ramollo. Mais qu’importe ? Une nouvelle génération de groupes français qui sait jouer, chanter avec classe et me surprendre, je ne demande que ça.
RXC
[hupso]