
Live-report à l'ASCA de Beauvais, le 27 octobre 2017
Voici une date que Blyde et Connie ne pouvait pas louper : NOSTROMO … Nostromooooo… NostromooOOOOOO quoi !!! Détrompes –toi lecteur, ce n’est pas Connie qui crie comme ça mais Blyde qui fait sa groupie. Connie en fait va découvrir NOSTROMO… ben quoi on ne peut pas tout connaître !!
Par contre, elle connaît SYCOMORE !
Oh oui Connie, j’ai éructé de joie à l’idée de voir nos amis d’outre-Léman, les genevois qui viennent briser l’image d’Epinal du Suisse nonchalant. Ca fait 15 ans que je suis fan et plus de 10 ans que j’attendais de les revoir ! Et pouvoir découvrir Sycomore par la même occasion, ça ne se refuse pas.
SYCOMORE arrive sur scène en mode mi-Hawaïen / mi-métal… un détail qui n’échappe pas à Blyde mais qui ravie Connie.
Les convenances, tout ça tout ça … on s’en branle. J’suis bien d’accord avec toi Connie pour les convenances, j’avais
remarqué la chemise bariolée autant que les rouflaquettes et la moustache de camionneur et j’avais trouvé ce clin d’œil…
rafraichissant !
Un concert de SYCOMORE c’est comme un rituel chamanique, il y a la reverb qui enveloppe envoûte les corps et les
cerveaux. Tel un gourou qui voudrait conquérir de nouveaux fidèles, le chanteur de SYCOMORE se lance dans des
incantations mystérieuses avec l’au-delà. Un côté paranormal émane de toute cette musique. Entre certains morceaux, la réalité redevient palpable pour mieux emporter le public dès que la première note du morceau suivant sonne. SYCOMORE c’est comme une envolée fantasmagorique sous l’effet d’une musique metal /grunge le tout pour un voyage initiatique vers un autre monde.
J’en arrive à croire que Connie est tombée sous le charme du trio amiénois, leurs volutes noisy m’ont bien emporté également.
C’est carré et chiadé comme il faut. Étant pratiquant du contre-ut, j’attends beaucoup des vocalistes, j’ai entendu des légères faussetés qui ont du charme dans le style emprunté par Sycomore. Dans leur univers (par-delà notre galaxie…), j’aurai aimé davantage de contact from outer space… quelques mots lancés vers le public seraient un plus.
Il a fallu à Connie le temps du changement de plateau pour s’en remettre. Blyde fait ses emplettes au stand de merchandising avant qu’il n’y ait trop de monde.
Et voilà, Nostromo sur scène. Blyde veut se prendre une branlée alors il s’approche des mâles sur scène. Connie, reste
en arrière pour voir l’ensemble et surtout parce qu’elle est petite et qu’elle n’a pas envie de choper un torticolis. Putain de hardcore de foufou sa mère en slaïp qui saute du houlahoup. Véritable claque scénique, gifle musicale, les Suisses pour le coup savent taper du bois et envoyer valser le steak.
Point de branlée mais l’orgasme ne fut pas loin pour autant… Plus de 10 ans d’attente pour revoir les doux-dingues de
Genève ! 1h de véritable déflagration sonore permanente… 14 morceaux plantés comme des aiguilles dans la nuque façon acuponcture avec une précision plus que chirurgicale, tous leurs opus ont été abordés ce soir-là avec un titre tout neuf en plus. Près de 15 ans après leur dernière sortie sur galette, leur son n’a pas pris une ride avec ce grind pur et dur. La qualité Suisse sans pareille.
Blabla et photos par Blyde & Connie

[hupso]