
Rxc, envoyé très spécial de la Mine, en léger différé de Paname et petite ceinture à clous.

Ça commençait mal ce samedi soir à Paname, attablé dans le restaurant d’un ancien gagnant de Top Chef pour l’anniversaire de ma douce Rita Lewis, le menu annonçait "une déclinaison de saveurs autour du salsifi."... Eh bien je me suis régalé. J’espérais le même résultat en allant assister au Tremplin Les Jeunes Aventuriers à Fontenay sous-bois. J’avais voté pour Després, dont la chanteuse moulée dans une robe fourreau à paillettes me rappelait Laurence de Radio Romance, groupe mythique de Lille. Bref, ils ont perdu. Mon Tatoo sonnât et inscrivit le message : "Rendez-vous avec quelques survivants de la première vague punk/ rock française.
Café de l’industrie rue St Sabin. Signé : Le Caméléon". Parvenu sur place grâce à un étrange train sous-terrain, j’y reçu un exemplaire de la compilation "Thesaurus, volume 2" (chroniquée dans ce numéro de La Mine). Je fonçais sur un pied à la Comédia à Montreuil, apporter mon obole à Larsen Rock Forever et à Claude Larsen et sa jambe bionique, éleveur de rockers en liberté. Brain Eaters et autres Lord Fester Combo assuraient furieusement le show.
J’enchaînai le lendemain avec Les Patrons (ex Mano Negra) au Chinois à Montreuil et le surlendemain avec Les Daltons au Supersonic à Bastille. Le rédacteur en chef me tira de mon coma de trois jours dès potron–minet en faisant sonner mon Be-Bop pour m’envoyer au vernissage de l’expo de Jean-Robert Sédano et Solveig de Ory, pionniers de l’art ludique.
Après quelques connections soniques avec Al Tatou et GFO, nous décidâmes de nous retrouver au concert de Natasha Atlas et Transglobal Underground quelques jours plus tard à L’Espace Gérard Philippe, à Fontenay sous-bois. Il était encore tôt quand des notes de sitar résonnèrent dans le soir, bientôt accompagnées de tablas et d’infra-basses. Natasha Atlas a porté tout ce petit monde sur son dos jusqu’au bout de la nuit. Dans le tchouk- tchouk qui nous ramenait à notre riad, Rita Lewis, me confiât. "Je ne pensais pas qu’il était si tard."
RXC
[hupso]