Baptizein & Secret Yolk

Chronique de l'EP #5

BAPTIZEIN & SECRET YOLK

 Je ne sais pourquoi, la musique de Baptizein & Secret Yolk, à chaque fois que j’en perçois les sons jetés sur un lit couvert de fleurs plastiques graves et groove, ondulant pratiquement à l’infini,

ça me comble de joie. C’est le mien de côté homo-sapiens. Une rythmique binaire gaulée comme un mannequin sur lequel guitares, machines et voix voltigent telles de vaporeuses étoffes translucides et soyeuses. Déjà, leur précédente production était un régal, du style : « ici, c’est plus loin ».

Les cinq titres de cette nouveauté nommée : #5 ont été enregistrés et mixés à la caserne Fabert, ville de Sedan, favorisant, certainement, un versant légèrement rigide des compositions. Mais l’invitation au voyage n’en est nullement perturbée. Chaudement, ça secoue. Voix, machines et guitares lardent l’espace, cinq fois de suite, plus qu’il n’en faudrait à l’appétit insatiable d’un suidé. Y en a qui disent que leur style musical vacille du blues-garage hypnotique au post-punk, perso je n’en ai aucune idée. Pour moi, c’est bon, et même bien bon.

Ludovicdetréouville.

 

[hupso]