

Chronique de l'album Cravate sur le front
PRINCESSE NAPALM
Ovni musical provenant directement de la planète barrée, je vous présente Princesse Napalm. Skeud dans le lecteur…premier morceau et là c’est une musique d’extraterrestre empreintée à The B-52’s avec une grosse dose de punk. Princesse Napalm a l’air de croire en une licorne punk qui ferait des solos de guitare avec ses poils de teucha. Princesse Napalm c’est aussi du psychobilly, du rock’n’roll.
C’est avec un chant un mode dandy que la musique s’accélère, ralenti, met en suspension, le temps. Et puis sur la galette, en plein milieu d’un morceau se pointe l’électro façon "toc toc toc qui est là ? Ben c’est moi l’électro de ton calbute".
Vlà ti pas qu’au détour des ondes sonores, une intro en mode loveur s’introduit dans ton conduit pour se transformer en
monstre super-héro qui ratatinerait tous les méchants à coups de paille. Musique électro insolente qui envoûte et invite le corps dans les recoins les plus hardcore du cerveau. Le body en transe, perte de contrôle et les neurones en vrille la danse est inévitable.
Princesse Napalm c’est aussi une communication magique avec les extra-terrestres façon « revenants » et une cavalcade dans l’espace. Dernier morceau, le rock se confond avec le punk et la douceur s’invite auprès du pelotage. L’électro 80’s côtoie la gratte qui s’enflamme avec la contrebasse humaine qui sort ses tripes sur un chanteur qui expulse des sons venus d’un ailleurs proche de la folie. Mélodie enchanteresse cachant les démons enragés prêts à partir au quart de tour à la moindre étincelle.
On se perd dans les méandres profonds de ce groupe aux multiples facettes. La galette regorge de petits monticules de surprises comme un vomito après un cassoulet ça fait péter les ondes sonores et les saucisses s’excitent.
A voir de toute urgence sur scène.
Baba
[hupso]