
Le 5 mai 2017 au Cirque Jules Verne à Amiens
Jour 1
Cette année avec Mati on s’est dit que ce serait bien de faire un live report ensemble. Le Festiv’art s’y prêtait notamment par sa programmation audacieuse. Rendez-vous pris au Cirque d’Amiens pour aller explorer l’univers que propose le festival pour sa 11ème édition. Un chapiteau pour les concerts extérieurs et bien évidemment, des concerts au Cirque. Cette salle m’émerveille à chaque fois que j’y mets les pieds, sa hauteur, ses sièges, ses couloirs…
Une fois Mati retrouvée, direction le chapiteau où Sleeping Bones dissémine son rock puissant devant un public nombreux. Ne voulant pas louper Nosfell, dès que les portes du Cirque se sont ouvertes, on s’est dépêchées pour avoir une place adéquate et stratégique.
En attendant la venue sur scène de Nosfell, Mati dans la fosse et moi confortablement assise en hauteur, on échange des sms avec pour thème « la bouffe » parce que oui… on avait la dalle !!!! Et puis, le noir complet s’est invité et Nosfell est apparu en toute simplicité. Découverte musicale assez originale pour le coup. Un univers poétiquement barré, avec des minauderies et des aigües qui grésillent. Baba s’est même demandée s’il avait un problème de corones ! Elle est restée sur Farinelli ! Durant une grande partie du concert, Nosfell montre son côté équilibriste avec sa position du flamand rose qui nous laisse perplexe… m’enfin chacun son truc.
Baba ne voulait pas louper Dirty Deep alors on a écourté notre présence auprès de cet oiseau d’une espèce rare. Retour au chapiteau, où le groupe explore le blues américain. Comme dit Baba « ça sent le poil, j’aime bien. De vrais
bûcherons de Louisiane. » On fait le concert en entier, quitte à louper Camille. En fait non… on a vu la fin de son concert et ça, c’était vraiment beau. C’est un peu comme un tableau en mouvement, perlé de musique inattendue, de la folie ordinaire qui devient extraordinaire en un claquement de doigt. Véritable coup de cœur pour Baba. Le concert s’achève avec un brin de regrets de ne pas avoir vu le début.
Sous le chapiteau, les concerts s’enchaînent et c’est maintenant au tour de Miss America de monter sur scène. C’est de la pop-rock 80’s avec beaucoup trop de solos de guitares au goût de Baba (et au goût de Mati aussi).
Jour 2
Après une longue journée de boulot, je me re-dirige (mais seule cette fois-ci) vers le chapiteau du cirque d’Amiens. Premier groupe de la soirée : KlinkClock. Dans un shaker, vous mettez Vanessa Paradis, les White Stripes, une paire de burnes, et un peu d’humour. Vous secouez un bon coup, et ça donne des morceaux qui bougent vraiment bien (je pense même que c’est mon coup de cœur de la soirée). Des percus bien présentes, une nana qui n’a pas peur de se décoiffer et de taper sur ses fûts. Comme quoi, à deux, on peut faire mieux qu’à quatre ou cinq (bon, avec une mini batterie bien repiquée, mais quand même).
Les deux rockers laissent la place à No Money Kids, groupe d’Electro-Blues-Rock. Beaucoup plus (et trop) linéaire à mon goût, et beaucoup moins « agressifs », ils sont aussi deux sur scène, avec guitare, basse et synthé, mais j’accroche beaucoup moins. Le public s’éclate, c’est le principal ! Comme on dit, il en faut pour tout le monde.
Vient ensuite le moment d’accueillir le cabaret burlesque de Mamzelle Vivianne & Philou, et Maud’Amour. Des paillettes, de la danse, des plumes, des caches tétons et des vêtements qui volent avec grâce et humour, que
demander de plus ? Un joli medley du King Of Pop présenté par Mamzelle Vivianne, qui passe aussi par le french cancan en faisant monter sur scène quelques Amiénois un peu alcoolisés (eh non, je ne vous ai pas oublié
les gars !). Un bon moment pour réchauffer le chapiteau.
Dernier groupe de la soirée : Jive Me. C’est dansant, on passe de l’électro au hip hop en gardant quand même un côté vintage. Malheureusement, complètement crevée, je suis partie avant la fin.
Merci encore à Céline pour son accueil et sa confiance, et à toute l’équipe du fest. Et… à l’année prochaine ?
Report : Baba & Mati
Photos : Mati
[hupso]