

Chronique de Necrobreed
Benighted
T’as déjà pris un parpaing dans la gueule ? Nan ? Bah avec Necrobreed, tu sais l’effet que ça fait.
Le neuvième album de ces messieurs est un véritable rouleau compresseur, qui mêle violence et ambiances malsaines. Derrière les onze morceaux et la petite intro de cet album de brutal death-grind, il y a une p’tite histoire. Necreobreed, c’est l’histoire d’un schizo, qui après avoir subi un traumatisme étant enfant, dissèque des bestioles mortes pour introduire leurs organes dans son propre corps, pour ressentir la chaleur de l’infection. Ouais je sais, c’est gore (tu peux aussi comprendre tout ça grâce à la pochette du skeud, et grâce à l’étymologie du mot Versipellis. Va chercher bonheur dans un dico latin). On salue donc également la cohérence du visuel et du contenu de la galette, parce que ce n’est pas le cas de tous les groupes.
Ceux qui les connaissent, savent qu’ils sont maîtres dans l’art de mêler les atmosphères morbides à leurs prouesses musicales, sans être répétitifs. Petit « plus » : nous pouvons noter la présence du chanteur de Black Dahlia Murder (s’il vous plaît), et d’Arno de Black Bomb A, ce qui apporte encore plus de diversité à la voix de m’ssieu Julien. Niveau batterie, on retrouve un ex-membre de Necrophagist qui n’a clairement plus rien à prouver (bravo mec, ça tabasse !). Pour les riffs de guitare, qui sont d’une grande variété, on retrouve depuis peu un Amiénois, officiant également chez Infected Society. Le monde est petit !
Coup de coeur pour « Monsters Make Monster », « Leatherface », « Cum with Disgust » et « Versipellis » (où j’ai cru entendre « merci pénis » lors de ma première écoute à la sortie du titre… hum, pardon !)
Bref, t’as envie de te décrasser les esgourdes ? Procures toi ce petit bijou, tu pourras même essayer d’endormir ton gosse avec ! (pas sûre que tu réussisses…)
Mati
[hupso]