Fanzine La Mine

La Mine est un fanzine gratuit traitant des musiques actuelles picardes et d’ailleurs. Elle est publiée tous les deux mois et est diffusée par l’équipe des Mineurs à travers les Hauts-de-France. Rédacteurs, chroniqueurs, illustrateurs, photographes et maquetteurs travaillent bénévolement pour la publication de fanzine préféré.
Pour le moment, il n’y a plus de fanzine papier. Vous pouvez retrouver les dernières actualités des Mineurs dans les posts ci-dessous ou bien sur notre page Facebook.

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Dernièrement, dans la tête des Mineurs

THESAURUS #7

*** THESAURUS #7 ***

Caméléon records/VinylVidiVici / ref : Came105

BANDCAMP                 WEB                   FACEBOOK              GONZAI – INTERVIEW C – P (the Boss)

Le septième volume de la compil « Thésaurus » chez Caméléon est disponible. Depuis le premier volume paru en 2017 un nombre délirant de groupes plus ou moins obscurs ont vu leurs vagissements créatifs distribués sur ce label. Et c’est punk, ouais !

Plus de 170 groupes dont la plupart sont de province. Claude Picard, le boss de Caméléon, dans une interview sur le site de Gonzaï, disait :« Je ne m’occupe pas du punk parisien tout simplement parce qu’il y a aussi bien ailleurs, dans toutes les régions de France ». Le Claude, c’est un putain de vinyl digger. Alors, pour satisfaire son dada il crée il y a des lustres un label (Mémoire Neuve) puis un autre (VinylVidiVici) et commence à rééditer des perlouses qu’il a débusquées lors de ses investigations. C’est là que le Caméléon est né et ne publie que des rééditions. En minis tirages (300 galettes). Il n’y a que des groupes souvent éphémères, parfois auto-produits, du pur DIY comme la province sait faire, artistes (ou presque) anonymes, toute une mythologie du rock français des terroirs, et plutôt tendance punk. Mais pas que. Non plus.

Revenons au Thesaurus #7. Stand By de Dijon ouvre le premier LP (il y en a deux), « Aristocraty » vénérable titre shooté à la moutarde. Ça pique, et c’est good. Même énergie avec Suspect Devices de la même ville. Les Rats de Dunkerque proche de l’Albion, pompent légèrement les rosbeef, mais conservent leur identité d’étudiants mal élevés « Be a Student »… s’en suivent Rouen, Bordeaux, Roanne, Caen, Lyon, Clermont-Ferrand, Montpellier, Marseille, Nice, Toulouse, Nantes, Brive, et pire encore,… dans les Hauts de France d’aujourd’hui et la Picardie d’hier se trouvent les seuls groupes de l’année 1978, (tous les autres étant des années 80), la ville d’Amiens est représentée par Insecticide, très bavards, qui chantent « Baba », gloire à elle, et à Beauvais il y a Décharge qui nous font un « Cauchemar Érotico Mystique » assez éloigné de leur titre: « La Belle Ceinture Dorée de Marylou » remarquée dans une compilation des années glorieuses & punky dans « 125 grammes de 33 1/3 tours chez Oxygène (OXY 022Y). Bon, des 78’s il y a également un groupe de Joigny, Le Chaps qui bourdonne « Eau de Javel », de quoi désinfecter et nettoyer nos enzymes. Et pour clore l’affaire et le deuxième skeud, la belle cerise sur le gâteau est pour Alain Kan (1986) avec « Censuré ». Tout un programme.

 

 

Et ce n’est pas terminé. Le Caméléon publie une revue qui jacte de Musique & de Culture! C’est un peu une encyclopédie « Nouvelle Manière de Plaire ». Le second numéro est paru dernièrement. Il est « livré » avec un 45T-EP 4 titres. Pour quinze balles vous trouverez en vrac dans ce numéro : Angélique est une Salope + Les Divines + Sound Attack + Rock’N’Roll Mexico + Les Sixties à Roanne + Kas Product + David Thomas (Père Ubu) + Bibi et les Fricotins + Monkey Business + Nursery Rhymes + Les Orchestres de Galas + Des Chefs-d’Oeuvre pas Chers ! sélectionnés par Le Vieux Thorax qui est accompagné dans cette revue de luxe en tant que chroniqueurs où vous trouverez toute une bandes de joyeux lurons dont Didier Balducci, Jean-Marc Quintina, Laurent Bigot, Franck Guigue, Zazoum Tcherev, … et bien d’autres lascars. Que de la joie pour le cerveau, la vue, les oreilles. Triplé gagnant.

 

 

@bob-hésite (PS: Merci à Grand Fuck Of pour la livraison)


 

GAMOVER

***GAMOVER***

Un Bonheur Insoutenable – 1996

 

Le Vieux Thorax continue de diffuser ses souvenirs. Et c’est toujours un immense plaisir. Dernièrement c’était le premier album de Gamover, sur K7, produit et publié en 1996, à Reims par Fedakar Yildirim  (composition, mixage et visuels). Vingt sept titres de mix électro, de détournements suaves de hits, d’auto-productions détonnantes, … une réhydratation salvatrice des sens les plus profonds. Enjoy. Et sans modération …

***Gamover***, les robots ne jurent que par lui.

+  Le Prince Reggae

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@bob-hésite


 

LE LABORATOIRE DES VENTS SOLAIRES

LE LABORATOIRE DES VENTS SOLAIRES

LAÏKA

Quel universalisme que ce Laboratoire Des Vents Solaires. Piloté par V-B-V & D-G,  deux scientifiques sérieusement affutés, le premier gérant les sons in-situ, ou presque, le second les textes spatio-temporels, ou presque. Le résultat de cette équation brouille les pistes tout en mettant en scène Laïka, la brillantissime chienne russe et cosmonaute, premier être vivant à être allé dans l’espace… Alors que l’actuel dictateur de la très grande Russie n’avait que cinq ans, un programme spatial soviétique décide de mettre en orbite un animal, et ce sera Laïka qui prendra place dans le Spoutnik #2 en 1957.

Vania De Bie-Vernet, multi instrumentiste féru d’électronique, concocte la bande son de ce poème musical « oscillant entre collages hypnotiques, ambiant, expérimentations sonores, brefs éclats électriques« . Les sonorités électro sont dans l’esprit des musiques de films d’anticipation,  noir & blanc, des années sixties.

Diego Gil, auteur du texte, qu’il énonce posément d’une voix au timbre neutre sur le fond musical, mixe la réalité de l’histoire vraie de vraie gentiment teinté d’un soupçon de fantastique. L’on découvre toute l’histoire (la vie de Laïka) jusqu’a ce que l’engin spatial (le cercueil de l’animal) entrant dans l’atmosphère terrestre, explose, se dissolve, et disparaisse. Il y a comme un léger parallèle avec la déplorable et funeste actualité.

« Et l’on ne peut s’empêcher de se dire que le sort effroyable de Laïka, perdue dans les ambitions d’une élite coupée de toute humanité, ressemble à celui de tout un peuple prisonnier et empoisonné (comme la chienne héroïque le fut probablement) par la folie de ses dirigeants. »

 

DIEGO GILLA NICHE MÉTALIQUELA PASSERELLELAÏKA S’EN VA

VANIA DE BIE-VERNET (1)  –  VANIA DE BIE-VERNET (2)  –  VANIA DE BIE-VERNET (3)

 

 

dolu II


 

CHRISTOPHE LEROY

Christophe Leroy

The new favorites

(Texas Tapes #1)

À première vue, voilà une pochette de disque qui me questionne. Un garçon mignon, souriant, qui présente sa sexe-tapes (pardon), sa Texas Tapes N°1, une guitare lovée dans les bras, astiquant le manche joyeusement tout en titillant les cordes de la main droite. Le tiot gars de Beauvais  (Texas outdoor) tout de denim vêtu, Christophe Leroy nous propose six titres avec ce nouvel album. Il  en avait déjà réalisé un en 2021 : « La Déliaison ». Sur son site, il est possible d’écouter son nouvel opus, malheureusement il n’y a que des extraits. Chaque titre étant illustré d’une images bizarrement absconses. Malgré tout, sa country-music est bien mise en valeur avec, j’imagine, les Sliders (Amiens) qui l’accompagne, groupe de reprises diverses où participe Christophe. Sa voix chaude et grave à souhait, non seulement rehausse la profondeur et la sonorité de ses textes, mais colle parfaitement au rythme de cette musique sentimentale et émouvante. Amoureux du nouveau monde et plus particulièrement du Texas, Christophe est inspiré par des artistes comme : « Johnny Cash, Merle Haggard, Buck Owens, … et parfois même « le Boss ». Ses autres influences vont du cinéma à la littérature ricaine. Ces inspirations lui permettent de créer un univers riche de tragédies, de ruptures, de névroses et d’addictions diverses ». Ne manquez pas le concert vendredi 31 mai 2024 à Beauvais – Auditorium Rostropovitch.

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#Truc&Muche


 

NENIU

NENIU

5 chansons

Coucou, ça va ?

Je n’en sais rien

Tout va bien chez Neniu, car Neniu loin d’être un hippie, oh que oui, est un musicien moitié humain – moitié ordi (plutôt portable) qui dans son coin dessine, compose, chante, joue des turlurettes bouffies d’une ribambelle de sonorités débridées conçues avec ses machines dans une joie inapaisable. « Coucou ça va », et, la réponse « Je n’en sais rien », sont deux perles (environ 2’30, 2’50) – (donc, petites perles) décalées et entêtantes. « Désert », « Balade en galipette », « Touché » suivent avec leurs textes emplis à ras-bord de mousse balayant la sournoise sinistrose. Tout ça flirt avec un soupçon de rap, une touche de musique électronique, un mix à la fois hyperpop autant que chanson française. Neniu met à nu ses émotions tout en communiquant honnêtement son amour du texte. À « Coucou ça va ? » je réponds : »Bien ».

@bob-hésite


 

GOODBYE MÉTÉOR

GOODBYE MÉTÉOR

We Could Have Been Radiant

Goodbye Météor est un quatuor qui produit une musique, planante telle une brume affleurant à la surface des étangs de la Somme.

Parfois des percussions grégaires dissolvent ce brouillard épaulées de guitares cristallines qui peuvent tragiquement annoncer des vagues déferlantes et meurtrières.

We Could Have Been Radiant (Nous aurions pu être radieux) est la quatrième réalisation de Goodbye Météor.

Ici, pas de chant susurré, ni parlé, pas de textes introspectifs, intimes, juste du Post-Rock instrumental qui exprime clairement le déclin de l’humanité, l’indifférence de ceux qui se disent « élites » face au cataclysme climatique annoncé depuis plus d’un demi siècle.

Malgré ce désespoir latent, le Post-Rock de Goodbye Météor laisse planer des plages musicales à la douceur gaie d’un sous-bois où piaillent les oiseaux du petit matin. 3/4 d’heure de sons Samariens qui bercent tout en faisant un peu réfléchir.

#Truc&Muche

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

KIF-KIF

KIF-KIF

Sur le label Grand Écart de Brussels/Belgium, KIF-KIF propose “Des Nuits Claires” une K7 (ou/et du numérik) composées et enregistrées à Rennes.

Sur Bandcamp nous apprenons que le morceau “Little Island” est une reprise de Paulette Williams, et que “Notti chiare” a été écrit d’après Italo Calvino avec l’aide de Giulia et David. Très intéressant, mais on s’en fout un peu. Ce qui compte, c’est que les 30 minutes sonores du trip TRANQUILLE dans ton salon nous transporte en vaste Van, électrique ou à pédales, parcourant chemins et routes aux diversités esthétiques enjolivés de rencontres multiples et surprenantes. Une vraie vie d’aventure. Pop chanson  lo-fi-duo constitué de Robin Poligné et Margaux Parillaux.

N’est pas Kif-Kif qui veut.

@bob_hésite


 

Chez Simone

Hi !! Ceci pourait ressembler à une publicité, mais que néni.

Chez Simone c’est juste un team de bro qui offre aux meilleurs prix des goodies indés pour faire et se faire plaisir.

Chez eux/elle tu trouvez du Cds, du Vinyles, du Numériques, des T-Shirts, des livres, …

Il y a sur leur site de quoi te faire suer des jolis plis de tout ton corps :

– des tas d’extraits d’écoute

– une palanquée d’artiste indépendants

– des labels mystérieux, …

bref, un violon d’Ingres pour les farfouilleurs du style « Indiana Jones » rockers.

Trop long ici pour vous citer tout ce que propose la belle Simone.

les contacts =>   WEB   +   FACEBOOK   +   SPOTIFY   +   DEEZER   +   YOUTUBE

BONNES DÉCOUVERTES

#Truc&Muche


 

Moka Only – Londown Suite

Moka Only a l’air d’être un touche à tout… ce propos est bien illustré sur la pochette de son album, Londown Suite, où on le voit souffler dans une trompette, entouré de claviers, de machines et de micros, il a l’air de les toucher tous. D’ailleurs, c’est lui qui produit 99 % de cet album, c’est quasi un « seul en scène », seul un featuring sur la dernière face de l’album avec Ishkan. Le 1 % restant est co-produit avec Chin Injelli 😉

Moka Only rap, chante, produit… en plus de ce que nous apprenons tous à faire ici, sur cette terre, vivre & mourir… Sorti en 2003, le disque commence avec une ballade, les beats éclatent comme des bulles, tout ça sous le soleil de la côte ouest, des rayons qui vous mettent bien, toutes les conditions sont bien là, réunies, de quoi fondre sous la musique qui ondule, le corps s’anime au rythme des « poum tchack » qui prennent de l’emphase, l’envie et le désir se dilatent sous la chaleur, les beats rebondissent comme dans des prods de Detroit (Slum Village) ou de L.A (Madlib…).

Moka Only expérimente et joue avec ses machines, malaxe le beat avec ses mots… Yo ! Get Up, You don’t Stop ! Ça groove, c’est comme si les claps ou peut-être bien carrément la banque de sons dans laquelle il a piochée paraissait sortir de l’univers de J. Dilla ou encore de Madlib. A la première écoute, j’avoue, j’ai été un peu rebuté par les chants des deux premiers morceaux puis, j’ai fini par lâcher prise et apprécier le chemin chantonnant emprunté par Moka Only.

Ce disque a une histoire, je l’ai lorgné à l’époque de sa sortie, dans les années 2000… Je suis passé à côté et le temps nous a éloigné jusqu’à ce que je le vois, en occasion, chez Besides Records vers la fin des années 2010.

Par ici le Moka Only que j’ai certainement écouté tout de suite après et, finalement, rangé très vite après. Pour tout vous dire, j’aurais été incapable de vous en décrire le contenu avant que je le ressorte tout récemment. Vous savez quoi, la vérité c’est que je l’ai ressorti en me disant, Hmmm… jpourrais ptêtre bien le vendre, non ? Quel paradoxe et aussi quelle bêtise car je me serai privé d’un disque que je peux aujourd’hui recommander, Com’on & Clap You Hands, Yeah !

J’écris, j’écris, des mots s’alignent et rien ou très peu ne filtre de cette musique qui a le pouvoir de vous envelopper de ses effluves funky. Les basses sont bien FAT et claires à la fois, réconfortantes comme des popcorns qui éclatent au fond de la poêle, les notes de synthé font leur petit effet, les mélodies composées donnent du groove, le chaloupé du beat emporte tout sur son passage et les breaks n’en finissent plus de faire onduler l’auditeur. Encore une fois, les sons vont, me semble-t-il, paraître familiers auprès des oreilles touchées par la grâce des productions de J. Dilla sur Fantastic Volume II de Slum Village sorti en 1998. Ce que livre Moka Only n’est pas du tout comparable au travail de J. Dilla mais disons que ce qu’il a créé avec Londown Suite est fort inspiré de l’univers musical du Maître.

Quand j’y pense, c’est toute une dynamique que de ressortir un disque, ça permet de se reconnecter avec d’autres artistes, d’aller les rechercher, de les retrouver avant de les partager. Tiens, ce serait quoi le prochain, hein… ? Quand je fais tourner un disque, la musique commence à remplir l’espace vide de la pièce ; J’imagine parfois qu’une fois sur la platine, le vinyl revit, le contact du diamant fait comme un électrochoc, boum bam boum, tout ce qu’il contient alors s’échappe, c’est que du bonheur pour ldisque et l’auditeur, les sons se libèrent, se dispersent dans l’air et s’emplissent de musique, nous sommes enfin comblés !

JiTy

 

 

 


 

Battle Axe Records

Le logo de Battle Axe, dont je parlais dans un précédent article, m’a permis de découvrir la compilation Defenders of the Underworld, sortie la même année que l‘album des Swollen Members, Balance. Sobrement intitulée “Compilation One, j’ai vu qu’elle n’avait pas été suivie d’autres numéros… Cette compilation regroupe des morceaux issus d’autres projets ou de labels que Battle Axe, d’ailleurs les suivants se concentreront davantage sur des artistes maison avec la série des Warriors dont je parlerai par la suite. La pochette présente un guerrier et, outre le fameux logo, un liserai rouge attire l’attention du fait des noms évocateurs qu’il contient comme Kool Keith, Arsonists, Dilated Peoples, Defari, Non Phixion, Swollen Members, bien sûr… et tant d’autres rappeurs, sortis de l’underground pour défendre maintenant l’underworld ; l’expansion du rap commercial (représentée par les squelettes) se heurtant aux valeurs défendues par ces activistes du Hip-Hop, coz that’s what they’re living !

Non Phixion ouvre la compil avec “The Full Monty, qui reprend une boucle de trois notes connues pour être utilisée dans bon nombre d’intros (peut-être par A Tribe Called Quest), les bougres réussissent ici à en faire un morceau !

Vous l’aurez compris, cette compilation regroupe tout ce qu’il était bon d’écouter à l’époque – et qui continue de l’être -, on est loin des standards d’aujourd’hui qui affichent au mieux 8 titres (ici, 17 titres) et dont chacun ne dure qu’à peine plus de 2 mn (ici, entre 3 et 5 mn)… Peu de titres arrivent à me faire skipper même si certains sont parfois plus difficile d’accès comme “Cooking your Brainde Defari – que j’adore – dont l’instru fantomatique peut, à la longue, rebuter. Le titre suivant commence avec un magnifique chant indien qui s’efface derrière un rythme entraînant soutenu par des voix chamaniques, Psycho Realm affiche avec grande classe son Indian Style avec “Pow Wow.

La liste est encore longue de titres que je pourrais détailler, ils apportent tous leur pierre à la défense de l’Underworld : le rebondissant “Get off my elevatorde Kool Keith, l’incisif “Work the Anglesde Dilated Peoples, l’hypnotique “Trinity Lostde pep Love, le groovy “Super Human Hip Hop Headd’Aceyalone

Cette compilation constitue donc une belle surprise et un préambule à ce qui suit, deux autres compilations qui vont davantage mettre en avant des artistes affiliés ou proches de Battle Axe avec, me semble-t-il, des morceaux réalisés sur d’autres projets de ce même label.

En découvrant Warriors, sorti chez Battle Axe en 2000, on retrouve toute l’imagerie nordique qui invoque la barbarie, des muscles saillants tachetés de sang, des squelettes démantibulés, des dragons et des serpents, géants de préférence, des casques à cornes, prompts à empaler toute résistance à la puissance guerrière du Hip Hop… Mais qu’en est-il dans les textes et la musique ?

Sincèrement, je ne sais pas et je m’en fiche 🙂 Ce qui compte à mes yeux, c’est ce que je ressens quand les notes me transpercent et, en termes de prod, de scratch et de flow, le premier morceau “Go For Mineest tout simplement une belle porte d’entrée dans ce projet. Il contient lui aussi 17 titres, dont certains des morceaux sont sortis sur quelques albums solo : il y a “Camouflage”, présent sur Bad Dreams, “Elbow Roomde LMNO sur l’album Leave My Name Out, “Puttin’ Check Downde Buc Fifty sur Bad Man, “Team Workde Moka Only sur Lime Green… Tout ceci est normal et permet d’élargir la promo et le cercle des connaissances ; la découverte des morceaux sélectionnés pour cette compil permet donc à Battle Axe de proposer un aperçu et d’ouvrir une fenêtre vers l’univers de certains de ses artistes, pour aller ensuite à qui veut se jeter corps et âmes dans leurs albums. Sur ce projet, Mad Child des Swollen Members est devenu producteur exécutif et tous ceux découverts sur les précédents projets commencent à s’émanciper, on y retrouve un peu moins ceux de la côte ouest cités précédemment même si, quand même, le génial Madlib livre une combinaison réussie avec LMNO sur “Head Lock. A souligner, la présence de plus en plus affirmée de Rob The Viking à la prod et de rappeurs comme Moka Only, LMNO ou encore Mr. Brady, dont le titre résume bien le fond de ma pensée, “Let My Record Rotate!

Derrière toute cette imagerie guerrière, se cache un penchant pour la culture latino d’Amérique du sud, la présence de Son Doobie en attestait et même si il a disparu de la dernière compil, l’ambiance et les accents, eux, étaient toujours là. Aussi, c’est un grand bonheur de le retrouver avec ce titre évocateur, “por amor! Sur cette compil, sobrement intitulée Warriors II sortie en 2002, vous y retrouverez tout ce qui fait la patte (et le succès ?) des précédents projets, Rob the Viking, Kemo et Nucleus + d’autres producteurs aux manettes et des rappeurs maintes fois cités plus haut + des “nouveaux”, auparavant invités, qui se retrouvent à rimer sur leurs propres morceaux : Abstract Rude avec le superbe “Stop Bitinget Code Name : Scorpion avec l’entêtant “To make Millions… Plusieurs autres projets sont sortis à la suite mais, tel le sage qui ne veut plus dégainer l’épée de son fourreau, j’ai décidé de les laisser dans leur bac.

Jity

 

 


 

Swollen Members

Qui se souvient de Jazz Fudge ? Ce label anglais fondé en 1994 par Dj Vadim et qui cessa ses activités en 2004… C’est sur ce label que le groupe Swollen Members sortit en 1999 son premier album, Balance ! Formé autour de deux rappeurs, MadChild et Prevail, ce groupe originaire du Canada arbore un logo sur lequel figurent 3 personnes assises… mais alors qui peut bien être cette troisième personne ? il se pourrait que cela soit Moka Only qui a fait parti du groupe à ses débuts… Mais le mystère demeure, car il n’apparaît pas du tout sur cet album…

Au rendez-vous sur celui ci, beaucoup d’artistes issus principalement de la côte ouest des usa. Je pense, car je ne me souviens plus très bien, que c’est ce qui aiguisa en premier lieu ma curiosité pour ce groupe canadien, à savoir la présence d’artistes comme Evidence, Del, Iriscience, The Alchemist ou encore Joey Chavez… Si ces noms vous parlent, vous savez d’entrée de quoi il est question avec ce groupe, de hip hop sans concession vis à vis du commercial : des instrus qui claquent, des scratchs qui chamboulent tout, des mélodies qui transportent… les flows s’accélèrent ou ralentissent, c’est selon la cadence du beat qu’il convient d’épouser, de pousser ou de retenir, les titres enchaînent les styles et les bpm sur lesquels les rappeurs déroulent leurs lyrics, c’est efficace comme des séquences de phrases scratchées qui remplacent les traditionnels refrains qui n’existent ici pour ainsi dire pas. Le combo “voix / beat / mélodie” fait le taf sur presque chacun des 20 titres de ce album. Du côté de la musique, je vous livre mes coups de cœur... “My Advicepour son côté conscious, “Strenghtet “commitedpour leur côté street, “Left Finalet “counter Partspour leur côté alternatif, “Bottle Rocketpour son côté décontracté et enfin, “Forcefulpour son côté cosmique…

Ces deux lascars ont quand même réalisé 9 albums ; j’ai pu mettre la main sur deux d’entre eux et c’est à partir de là que la hache du logo de Battle Axe allait se graver dans ma rétine. Leur deuxième album, sortie en 2001, s’appelle Bad Dreams ! Cet opus creuse le sillon de ce qu’ils ont créé avec Balance, à savoir des collaborations avec les artistes us en vogue de l’époque… Evidence, The Alchemist, Joey Chavez ainsi que Chali 2na, Dj Revolution, Moka Only, Buc Fifty… L’album commence fort avec “Killing Spree, le beat est rapide et la mélodie entraînante. La suite continue avec la patte caractéristique du producteur Evidence, membre du groupe Dilated peoples, avec “Full Contactles Swollen Members s’ouvrent sur le monde.

La connexion entre le Canada et la côte ouest est parfaite, ils ont trouvé les bons contacts 😉 Ce titre déchire notamment grâce au couplet de Chali 2na. Madchild, de sa voix nasillarde, et Prevail, à la voix plus chaude, sont un duo qui fonctionne bien, il réussit à tenir notre attention sur les différentes instrus qui se présentent à eux. A ce sujet, la prod d’Alchemist, « Bad Dreams », permet aux deux lyricistes de dérouler leur art du storytelling, plusieurs couches de mélodies les soutiennent : 3 notes de piano qui se répètent, la basse dans le fond, de la pluie et de l’orage, des bruits d’ambiance… Avec “Camouflage, la tension monte, ils sont en mission pour le compte du Hip Hop et les cuts de Dj Revolution sont là pour nous rappeler qu’ils sont en mode Military Minded ! Ca enchaîne avec Buc Fifty en invité sur Poker Face” qui assène ses rimes comme des coups droits. Quel plaisir d’entendre Planet ASia sur “Total Package, mêler sa voix à cette ligne de basse mythique, aux cuts de Dj Revolution et à ce klaxon en arrière plan qui me fait trop penser à celui dans le titre d’Estee NAck, “Nackmancoletrane. un nouveau venu sur cet album est Rob The Viking, dont les productions sont mélodieuses, celle de “Burns and Scarsest bien dimensionnée pour la voix de Son Doobie.

Pour finir, je vais conclure cet album avec le tonitruant “Ventilate, produit par Joey Chavez qui accroche avec une simple boucle tournant sur deux notes. Parmi les 18 titres qui composent cet album, le seul que je n’ai pas accroché est Snake Bite…

Comme ils aiment à le dire, pas mal de morceaux représentent une Perfect Combination, c’est énergique et, à l’occasion de ces réécoutes (pour les besoins de cette chronique), j’ai trouvé que Madchild et Prevail avaient un petit quelque chose d’Evidence et d’Iriscience.

Je vous propose un terme pour résumer leur direction artistique, c’est du Triple H, comprenez pour les Hip Hop Headz !

Jity


WestSide Gunn

Westside Gunn brille de milles feux telles ces pépites que les mineurs vont chercher et remontent, à la sueur de leur front, du fin fond de la mine ! Lui, il les porte fièrement et ostensiblement autour du cou, des doigts ou des oreilles… La démarche artistique de wsg s’inspire des codes de la mode, son album “pray for parisa d’ailleurs été conçu dans la foulée de la fashion week de paris.

Comme la mode, il expose ses créations telles des œuvres d‘art et entretient un phénomène de rareté. Avec la mode, il collabore pour sortir des micro projets (Blientele) et s’est associé à des personnalités comme le regretté virgil abloh, qui a créé les visuels de ses derniers albums et certainement plus encore…

Peu réceptif à l’époque, là où d’autres accrochaient déjà cette musique, j’étais certainement en trin d’explorer davantage la côte ouest. l’underground new yorkais et son côté street m’ont toujours attirés, pas de soucis de ce côté là & comme vous, j’ai pleins de réf dans les oreilles, mais c’est sûr que la côte ouest a ce petit truc qui donne le smile qui va bien : en plus de te faire hocher la tête, l’ouest te donne l’envie de te déhancher 🙂

Le hasard a donc fait que j’ai découvert relativement tard griselda, comme celui qui m’a aussi fait rencontrer des activistes lillois passionnés par le rap, tels que Calistus, Zeuzloo et Dann Lee, grâce à qui j’ai vraiment été connecté avec l’univers de Griselda !

Le rap n’a pas de frontières, loin de moi l’idée de penser que wsg synthétise les deux côtes mais il faut l’avouer, sa musique rayonne de partout, sa créativité semble sans limites, il fait appel et collabore avec des artistes de toutes parts. Westside Gunn n’a pas de frontières, il semble à l’aise partout et avec tout le monde, difficile de compter tous ces projets tellement ils sont nombreux (albums, ep’s, mixtapes…) !

Westside Gunn est originaire de la ville de Buffalo et avec son frère, ils se sont spécialisés dans l’exposé de leur quotidien et de celui des rues sombres qui ceinturent leur environnement. l’ambiance est pesante, la musique lourde, les rafales mitraillent les rues qui sont criblées de balles… Les beats ralentis et le côté jazzy voire dissonant des instrus créent ce léger sentiment d’inquiétude qui tient l’auditeur en haleine. par dessus, la voix aiguë de wsg amène un décalage bienvenu et le flow mélodieux de Conway enveloppe le tout.

Les visuels des projets détournent les images pieuses et valorisent une certaine esthétique de la violence. C’est agressif et à la fois contemplatif, le tout formant un mélange hypnotique. j’ai à ce sujet lu sur internet qu’un mec ne pouvait plus passer une journée sans écouter un son de wsg… Ce dernier n’est en rien en concurrence avec les humains, il défie directement “dieu” pour s’asseoir sur son trône, flygod ! ces galettes se vendent comme des petits pains, leur quantité étant limitée, elles ne sauraient rassasiées tout le monde et seuls quelques élus réussissent à se les accaparer…

En écrivant ses quelques lignes, la chaîne hi-fi diffuse les titres de son album “flygod. Sachez que cet album est tout simplement une copie pirate qui ressemble comme deux gouttes d’eau à l’original, si ce n’est qu’il n’a pas de sticker numéroté. Comme le luxe, wsg fait l’objet de contrefaçons. C’est d’ailleurs grâce au homie, le dj et producteur Dann Lee, que j’ai appris qu’il était possible d’obtenir ce type d’articles ; pour cela direction l’Australie, enfin avec le net quelques clics suffisent pour atteindre cette destination. avec un peu de motivation et de recherches, plusieurs de ses projets sont accessibles sur le net, j’ai pu moi même en chopper quelques uns dont “flygod” qui date de 2016. Le premier de ces titres commence comme tous les morceaux de wsg que l’on a envie d’entendre, on se prend une déflagration, le beat de “dunksest simple mais puissant, les violons lancinants gratouillent et chatouillent jusque dans le creux du ventre. Sur “FRee Chapo, le duo constitué des frères conway et westside se partagent une ligne de rimes. Difficile de faire un choix parmi tant de pépites, allez peut-être “omar’s comingavec roc marciano & conway en featuring, dont les notes de guitare posent une ambiance grinçante. C’est Daringer, le cuisinier en chef de la maison griselda, qui régale sur une large majorité des productions. On reconnaît cependant bien la patte d’apollo brown sur “Mr. Tet celle d’alchemist, “dudley boyzqui pose une prod lumineuse et ouverte avec juste un léger charley pour tenir la rythmique. Pour finir, j’ai trouvé ce docu qui a l’air de revenir sur toute l’histoire de Griselda : https://youtu.be/zz4GNFsW8BU?feature=shared

Jity

 


 

La Mine un peu Hip Hop

J’avance une théorie selon laquelle la Mine et le Hip Hop pourraient finalement ne faire qu’un… A l’origine d’une évolution marquante du Hip-Hop, le digging qui vient de l’anglais, to dig, et qui veut dire creuser. Comme creuser le fond de la mine pour y trouver des pépites à l’instar de ce que font tous ces géniaux producteurs de musique, dénichant des samples (échantillons) sur toute une myriade de vinyles pour bâtir les bases de nouvelles compositions musicales. De la même façon que les Mineurs cherchent et dénichent toutes ces musiques qui les animent, je vais creuser le sillon des mes vinyles Hip Hop pour vous raconter, ici et là, un peu de cette musique qui m’anime au quotidien…

Au programme, un peu d’histoires et de chroniques d’albums, de questionnements et de certitudes, toujours avec envie, peut-être un peu de dérision, pour mon plus grand plaisir et, peut-être, un peu du vôtre 😐

Pour entamer cette nouvelle rubrique, je ne vais pas aller chercher bien loin mes sources d’inspiration… Celles ci peuvent venir d’un peu loin tel que les States mais aujourd’hui Internet réduit tellement les distances que les pistes en sont parfois brouillées : difficile parfois de savoir qui fait quoi et d’où il officie, il faut chercher, dénicher – comme digger – et, soyons fous, traduire de l’anglais au français tous ces textes au km… certes, tout cela est passionnant, peut-être que vous l’êtes aussi, peut-être aussi que, comme vous, je n’ai pas toujours de réponses ni parfois la patience de faire dc foutues recherches… alors, je me suis dit que si je partageais un peu de ce que je savais et que vous en fassiez de même (par mail), cela augmentera nos connaissances respectives 😐 So What, je partagerai vos retours sur le blog de la Mine !

Au hasard de découvertes, je vais vous parler un peu de Mickey diamond alias Diamond Dallas, un rappeur originaire de détroit, usa. Allez savoir pourquoi – enfin si, moi je sais – chacune de ces sorties discographiques s’arrachent en quelques instants, pas un seul de ces projets ne restent longtemps sans acquéreurs et la mention “sold out” émaille bientôt rapidement tous ses skeuds visibles sur la toile… but where is all his promo ? C’est la magie d’internet, des réseaux sociaux et des plateformes de musique comme bandcamp, Mamène ! Sorti sur des labels européens spécialisés dans l’édition de séries limitées comme copenhagen crates ou encore de rap winkel, ce rappeur a une signature imparable, sa voix grave et posée en impose sans jamais s’élever.

Des albums, ou plutôt des eps (8 – 10 titres) sortent à la pelle. Le truc en est presque addictif, le diamond est hyper productif (6 projets en 2022, 10 en 2023…), les bons producteurs sont légions au portillon (sadhu gold, big ghost ltd…) et le public suit sans jamais sourciller. Des passionnés, il y en a surement toute une palanquée pour que ça droppe autant et, pour couronner le tout, il y a bien sûr un marché de l’occasion complètement influencé par le phénomène de la rareté… en bref, vous aurez compris que les prix ont tendance à vite s’envoler ! pour suivre le tout, il faut être constamment à l’affût, histoire d’être au courant des dates de sortie, être patient et avoir de la chance d’arriver à check out son panier et, bien sûr, avoir de l’oseille pour précommander quand le moment venu l’impose…

je comprends mieux pourquoi tant de nerds affichent après coup, fièrement, leurs acquisitions sur les réseaux sociaux, avec le sentiment accompli d’avoir réussi là où d’autres ont échoué : aussi futile que cela puisse paraître, c’est un nouveau mode de consommation de la musique qui s’est imposé, totalement inspiré, je pense, de la mode et de l’enthousiasme que peut susciter une pièce rare de vêtement ou la dernière paire de sneakerz… le principe des capsules dans une collection s’applique aux disques qui arborent ainsi différentes couleurs en quantité limitée !

A priori, tout le monde a l’air d’y gagner quelque chose… et d’auditeur dans tout cela ? rien de mieux peut-être que des extraits parsemés ici et là, à vous d’activer vos oreilles dans les + disséminés et d’aller écouter le mickey en train de rapper. A l’aise sur diverses ambiances, avec ou sans beats, son flow pose la rythmique, certainement que le mix y est aussi pour quelque chose avec ces incrustations d’onomatopées, Whoa !

 

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Quand j’y repense, quels peuvent bien être les premiers morceaux qui m’ont fait connaître Mickey diamond ? pourquoi et comment ai-je fini par le découvrir, allez c’est parti pour quelques réflexions…

Tout a peut-être bien commencé avec roc marciano… certes, il n’a jamais produit pour mickey mais disons que l’univers de roc a donne un nouveau souffle à l’image du gangsta rap, en rafraichissant son côté sombre, en ralentissant et en appuyant les beats. Idem pour westside gunn dont, j’avoue, l’attitude et les postures plastiques me déplaisaient un peu au début. Au menu, du brillant et l’affichage d’une réussite insolente mais, en grattant un peu, cela doit traduire une forme de revanche sur la vie, à la sauce américaine, tout en exubérance débridée pour éloigner a jamais les affres de leur vécu personnel (trafic de drogue, assassinats…). Aujourd’hui, je suis fan total de wsg et de l’écurie griselda – plus conway que benny the butcher -, de leur son boombap à la signature musicale si particulière faite de grosses caisses bien grasses, de sons dark et lancinants, de gimmicks comme “ta-ta-ta-ta-tat”… bien sur, il y a aussi la voix aigue de wsg et la façon de rapper de conway, à la suite d’une blessure par balle.

Ce qui est remarquable, et frustrant à la fois, c’est qu’ils ont érigé leur art en objet de luxe. Chacune de leurs productions sont hyper limitées et toutes sold out quelques minutes après avoir été mises en vente… elles s’arrachent désormais à prix d’or sur le marché de l’occasion. les réseaux de distribution étant exclusifs, cela créé la rareté. Mickey diamond n’a pas non plus collaboré avec wsg mais comme eux, tous ses projets sont en série limitée sur le web.

Au même moment que je m’intéressais à Griselda, je découvrais le producteur Futurewave avec un excellent projet, “bite the bullet, en collaboration avec asun eastwood et daniel son ainsi que d’autres rappeurs comme pro dillinger ou encore substance810 (qui a collaboré avec l’excellent producteur observe since 98). Toutes ces écoutes et, bien sûr, l’influence de diggers lillois – nasko et dj psycho – ont conduit mes oreilles à se plugger sur mickey diamond. Las, je découvrais ses projets phares avec plusieurs mois de retard… Enfin, sur bandcamp et you tube hébergent, je crois, tous les projets déjà sortis. les albums qui l’ont fait décoller – et que je n’ai pas – sont certainement “gucci ghost, “No liquor before twelve, “oroku saki, la série hommage au catcheur ric flair, “flair for the gold

Pour réussir à suivre toutes ces sorties, la constitution d’un réseau est primordiale et, grâce aux réseaux sociaux, c’est désormais à la portée de tous même si, à la fin, il y aura peu d’élus capables de décrocher les sorties. Pour aller plus loin, c’est bien aussi de suivre les labels et leurs artistes maison.

Préparez vous, le compte à rebours est lancé alors sortez les sous que vous avez… A ce jeu, j’ai réussi à décrocher ce que je trouve à mes yeux être aussi des petits bijoux comme “Smoke Face, “and his name was death, “death threats(avec l’incroyable producteur sadhu gold)…

“Smoke Face” est un ep de 9 titres, certes plutôt court (30 mn), qui dévoile l’aisance de mickey diamond à rapper sur plusieurs types de rythmiques ET Créer différentes ambiances. sans aucun featuring, il a été entièrement produit par oh jay ! Ce ep me semble être un bon aperçu de son talent, tous les titres ont ce truc, cette voix qui accroche, cette voix sans laquelle, je crois, je n’aurais pas misé sur l’instru du morceau “Faux Fur”. c’est le seul morceau qui semble mêler de mélancolie, la majorité des autres titres est plus rentre dedans, les kicks claquent comme des caisses claires.

Son flow colle aux beats, les textes sortent de sa bouche en continu à un rythme soutenu, rien n’arrête sa créativité et malgré la quantité, la qualité semble toujours (a vous de me dire ?) être au rendez-vous. sur sa pochette, il apparaît une arme à la main arborant plusieurs colliers dont, bien en évidence, celui du monde qu’il a conquit. Ainsi, je pense qu’il attend, détendu, que quelqu’un vienne le tester pour essayer de le détrôner. Pure interprétation de ma part car en vérité, je ne comprends pas finement les paroles ce qui m’amène à espérer qu’il ne se répète pas trop dans tous ces nombreux projets.

Pour en savoir plus, vous pouvez toujours écouter ces deux interviews : Lien 1 et lien 2

 

page 1 de la mine un peu hip hop

 

page 2 de la mine un peu hip hop

 

page 3 de la mine un peu hip hop

 

page 4 de la mine un peu hip hop

 


 

TIOKLU


TIOKLU

Straight Line, Big Days & Let Them Go (singles)

+ EP :« The Electric Soup » à paraître en février

Chez October Tone

Le 4 octobre 23 apparaît sur Bandcamp, et, certainement ailleurs, un titre extrait du futur nouvel album du strasbourgeois Tioklu qui doit paraître chez October Tone en février. Sont prévus douze titres. Le premier des douze se nomme « Straight Line, Big Days ». Et dernièrement, en novembre, surprise, un nouvel extrait nommé «Let Them Go » voit le jour et confirme l’état d’esprit aventureux de son auteur-compositeur. Les deux titres proposent une musique gentiment ébouriffante. Une sorte de krautrock légèrement macho qui roucoule avec une pop aguichante et suavement arty. Rythmée cool dans les 120 bpm, enveloppée d’instruments organiques vaporeux, et de machines électro rubicondes, l’ensemble tisse une toile dangereusement addictive. Tioklu (Théo Cloux) chante et trifouille basse, guitare, claviers, percussions, programmation, … il est secondé d’un batteur (Gabin), de Hugo aux percussions, de quatre choristes (Melissa, Zoé, Aurélie, et Mathilde), et de Diégo au sax ténor, et … certainement d’autres beautiful people à venir ??? … mais surprise ! Il faudra attendre le 23 février pour connaître la suite. @bob-hésite

 

 

 



 

Zone de Turbulent.es à l’Aéronef (Lille)


 

MARIE KLOCK :

https://www.facebook.com/MarieKlockOfficiel/

https://www.nova.fr/news/marie-klock-tu-peux-te-les-carrer-au-cul-tes-cagettes-de-legumes-tes-panais-39335-04-06-2020/

MAG :

https://magagren.com

https://surplusrecordings.bandcamp.com/album/en-fis-i-rymden-2

THE CHOOLERS :

http://www.thechoolers.org

GWENDOLINE :

https://gwendoline.bandcamp.com

https://www.facebook.com/Gwendolinemusique/?locale=fr_FR

DAS KINN

http://www.muraillesmusic.com/artistes/das-kinn/

https://mmodemm.bandcamp.com/album/das-kinn-mdm-5

MARIA VIOLENZA

https://www.facebook.com/p/MariaViolenza-100063644793538/

SUCRE D’ORGE

http://sucredorge-burlesque.com/fr/

AURÉLIE WILLIAM LEVAUX

https://www.facebook.com/people/Aurélie-William-Levaux/100049588303593/?locale=fr_FR&paipv=0&eav=AfY9AjJAxQiGbbPP8qRRhB3iy4wm_gElWE5HxgTrQfFxaJ6G12CesnlK3L4ElO4nlMI&_rdr

 

Liveurope concert: the first pan-European initiative supporting concert venues in their efforts to promote emerging European artists. 

Liveurope is co-funded by the Creative Europe programme of the European Union and supported by the Nordic Culture Fund.

https://liveurope.eu


 

CIRCUM DISC

CIRCUM DISC   «Label de Diffusions Musicales»

Commencer cette nouvelle année en écoutant de la musique douce et joyeuse, voilà une idée qu’elle est bonne et qui fait du bien. Imaginé puis créé il y a une vingtaine d’années, le label Circum* Disc propose une musique intelligente et même un peu plus … car cela est possible, oui. Une vision artistique novatrice qui met le jazz, les musiques expérimentales et improvisées en pleine lumière sous la boule à facettes. Et vlan !

Au début, Circum* est un collectif de musiciens de jazz installé à la Malterie** de Lille. Le but de cette équipe est de donner un p’tit coup de jeune et de promouvoir une nouvelle vision du jazz et de l’impro. En 2007, Circum-disc propose une nouvelle série autour des musiques improvisées et expérimentales intitulée « HeliX » avec la sortie d’un double CD de la Pieuvre, un grand orchestre d’improvisation émanant du « Crime » (Le Crime c’est => Centre Régional d’Improvisation et de Musiques Expérimentales) et pour compliquer l’affaire qu’elle est belle, en 2010 Circum fusionne avec « Crime » , ce qui abouti à un nouveau collectif nommé «Muzzix***».

Entre-temps, Circum créé une nouvelle collection nommée «Microcidi» pour diffuser des productions d’oeuvres nouvelles, des concerts, et autres libations où leur seule religion reste les sonorités époustouflantes.

Bref, tout cela paraît légèrement confus et ténébreux, mais malgré tout relativement simple pour l’auditeur que nous sommes. Ce qui compte pour nous, c’est l’écoute. Leurs disques sont distribués dans les quatre coins de notre monde par «Les Allumés du Jazz****» et la totalité de leur références sont disponibles, bien évidement, en streaming et téléchargement dans tous les coins, lignes droites et recoins du web*****.

-1- Je suis tombé quasiment en pâmoison à l’écoute d’un duo Ivann Cruz & Peter Orins (le premier joue de la guitare électrique et le second des percussions). Leur album se nomme « Des Pieds et des Mains ». C’est le résultat d’un trekking dans la montagne au Parc des Écrins où les deux musiciens se déplacent avec leurs instruments et enregistrent tout une palanquée de paysages sonores. Improvisations musicales s’entrecroisent avec le bruissement du vent, le débit d’un torrent, le son de leur marche, ce qui fait que tous les divers brouhahas qui les environnent participent à la créativité de leur musique. Le nom de leurs titres sont trop mimis et localisent leurs impros (Dans le refuge de Chabourneou – Au dessus du lac du Pissou – Dans le Petit Vallon de Font Turbat – Sur l’alpage du Valgaudemar …). Le tout est dépaysant et bien zen.  

    https://www.youtube.com/watch?v=vdwv7Ne0bJk

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-2- Trapèze est un quartet composé d’une saxophoniste, Sakina Abdou, d’un tromboniste, Matthias Müller, d’un batteur, Peter Orins, et d’un « manipulateur » de platines, Joke Lanz. Les quatre larrons s’en donnent à cœur joie et s’éclatent dans toute une série d’impros ébouriffantes. C’est un quartet mixte, originaire de Suisse, d’Allemagne, et de France. Ils se sont croisés au hasard de diverses formations. Ils ont en commun un héritage de la musique improvisée européenne et du free jazz, donc la même passion pour les détournements sonores, ce qui peut parfois les pousser à la limite de l’audible et de l’ambiguïté musicale. Du romantisme poétique.

https://www.youtube.com/watch?v=86JF9va1P4w

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-3- Peter Orins, le batteur incontournable, est le compositeur d’une œuvre nommée « Dead Dead Gang ». Elle lui a été inspirée par la lecture de Jérusalem, le fabuleux roman d’Alan Moore******. Peter s’est entouré de Barbara Dang qui joue du piano, de Gordon Pym qui tripote l’électronique et des objets amplifiés et de Maryline Pruvost à l’harmonium indien et qui psalmodie des extraits du texte d’Alan Moore. Dead dead gang, ce sont les Enfantômes du roman. Les quatre titres collent comme de la glu aux superpositions temporelles et géographiques « vécues » dans le livre. Ce qui me donne une grave envie de relire Jérusalem en écoutant cette musique aux harmonies étranges et fantomatiques.

https://www.youtube.com/watch?v=SeKfV4q-0PA

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-4- Aphar’s Cave est un album où les voix sont prépondérantes. Léon, le compositeur de la quasi totalité des textes et musiques joue et chante en duo avec Ivann Cruz. Tout deux font valser les paroles comme une balle de ping-pong sur la tablature musicale au ras du filet. Le Cave du titre du disque est comme un baiser de rêve-souvenir légèrement spectrale d’un album de Nick du même nom. Et à l’instar de Nick Cave, les neuf chansons décrivent et soulignent la sinistrose qui habite les protagonistes qui habitent dans les textes. Entre chaque titre flotte un rêve numéroté de un à neuf. Une expérience d’écoute, qui, si elle n’est pas euphorique, n’est nullement dépressive.

https://www.youtube.com/watch?v=9UgrvRC5MYw

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-5- Hotel Spojár de Škvíry & Spoje est un concept interessant. Škvíry est un duo et Spoje est un duo. Deux duos (hihihihihi) qui forment un quatuor. L’un est tchèque, l’autre slovaque. Deux pays voisins où la scène expérimentale trouve ses marques. Détail amusant, leur bio précise que le nom des duos : Škvíry & Spoje traduits en anglais signifient Crack & Joints ! Par contre la traduction française, et c’est normal, donne : Cracks = Fissures, Joints = Jonctions. Because le quatuor s’inspire plutôt de construction que de dope. Bon j’entend bien le sens de construction et l’écoute de leurs improvisations confirment qu’ils raffolent de fissures et tentent avec bonheur une flopée de jonctions dans leurs aventures musicales où l’on croise free jazz, sons expérimentaux et complexes, de la noise jusqu’à de l’hypno groove poly rythmique … de quoi passer une belle journée.

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-6- « Crustal Movement » est un ovni particulièrement métissé. Iku Mori, grande prêtresse de l’électronique, fondatrice de DNA en 1977 aux côtés d’Arto Lindsay et tête chercheuse de la musique impro worldwide, originaire de Tokyo et résidente à New-York, elle a une discographie longue comme le bras. Elle a enregistré, entre-autres, avec Kim Gordon, John Zorn, Fred Frith, Mike Patton, Thurston Moore, Sylvie Courvoisier, … en plus de ses propres productions depuis 1995, mais également avec Kaze qui est un quartet composé de deux japonais Satoko Fujii au piano et de Natsuki Tamura à la trompette, ainsi que deux français Christian Pruvost également à la trompette et Peter Orins à la batterie. Chacun des musiciens participe à la création. Les six pièces de l’oeuvre sont écrites comme des scénarios et réalisées en distanciel. Kaze enregistre à Kobe (Japon), Iku Mori à New-York (USA) sur les bandes des premiers qui envoient leur fichiers à Lille (France) via le web. Fichiers qui sont joués en public sur lesquels Pruvost et Orins complètent et finalisent l’enregistrement. Ce procédé de conception audacieux révèle la particularité de « Crustal Movement » et démontre l’énergie, l’individualité, et la complémentarité des musiciens qui transcendent tout une tapée de petits guet-apens qui rend la musique hyper libre et aérienne. Vivante, dirais-je.

https://www.youtube.com/watch?v=1bGmI2G2Z1s

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Le Petit Pangolin Illustré – #35 – 12/2023 – Bruxelles

 

LIENS DU PETIT PANGOLIN >  WEB   >   FACEBOOK


 

Attention Fête

[pdf-embedder url= »https://www.fanzine-lamine.com/wp-content/uploads/2023/12/Attention-Fete-PDF.pdf » title= »Attention Fête-PDF »]

 

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BANDCAMP

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ZICOPHONIES


Un big évènement de l’
Asso Claj Zicophonies / Clermont (Oise)

L’asso Claj lançe leur traditionnel appel à candidatures pour les groupes amateurs, de la scène des Hauts-de-France, pour la 27ème édition du festival des Zicophonies qui se tiendra les 24 et 25 mai 2024

Vous êtes un groupe ou un artiste émergent, prêt à faire vibrer la scène ?

Quelque soit votre style et votre expérience (être rock quand même  ), cette scène est peut être pour vous.

Notre mission première est de soutenir et mettre en lumière les talents émergents, notamment les groupes amateurs, en les programmant avec des artistes renommés afin d’élargir leur visibilité.

N’hésitez-pas à postuler.

APPEL À CANDIDATURES            LE FESTIVAL                 L’ASSO                 DES IMAGES


WOLFGANG VALBRUN

    Wolfgang Valbrun

 

Trois titres d’une soul qui groove grave : « Cyclone », «Keep Your Head Up’» et « Love Yourself » Trois titres emplis d’une voix hot lover supra chaude, voguante sur un édredon de cuivres qui ne demandent qu’a vous faire danser, gigoter, trémousser, … les chansons sont parues en numérique avant que ne débarque un EP en 24 chez Jalapeno Records. Wolfgang est originaire de New-York mais il a planté sa tente à Paris (c’est en France) depuis pas mal de temps. C’est un auteur-compositeur-interprète et tranquillou il dissèque l’expérience que subissent les minorités d’ici-bas dans le tourbillon des troubles sociaux et des protestations qui germent dans nos contrées, car le Wolfgang se méfie de la manière dont nos institutions gouvernent. Par exemple, «’Keep Your Head Up’ » (« Gardez la tête haute ») est un appel à s’opposer au système. Car Wolfgang veut donner de l’espoir à ceux qui n’en ont pas, et leur dire qu’il existe un moyen de s’en sortir. Le tout emballé dans un package musical qui donne du plaisir. Ça réchauffe.            @bob hésite

Du son I

Du son II

Du son III

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Smith Smith

«Organ» SMITH SMITH

Nantes, c’est un peu notre San Francisco à nous. Tout à l’ouest. Un peu comme Fred Drouin, aka Smith Smith. Tout à l’ouest. Savoir ce qu’un artiste camoufle, emmuré dans ses pensées, n’a guère d’importance. Ce qui est important, c’est l’émotion qu’il fait dégouliner de ses œuvres. Et, Smith Smith, c’est un peu la tristesse incarnée qui suinte joyeusement de partout, car c’est un créateur multitâches. Tenez, il y a une dizaine d’années, il flirtait avec l’electronique genre cold-wave, dans des sons noises analogues et divergents. Un album sombre et froid nommé « Underground Water ». Ensuite, pouf, un ovni mystérieux (Terza Rima), grinçant et fier. Un assemblage sonore assez ébouriffant, et même, captivant. Captivant comme ses gracieux collages « Coca-Coola ». Le collage, c’est une autre passion de Smith Smith. Et il produit de jolies œuvres muséales. Mais trêve de balivernes et penchons-nous sur ce Mighty (Puissant·e). Cinq ans que les dix titres de l’album existent, qu’il dit, et, un peu grâce au confinement les voici mis à nu. La musique est on ne peut plus épurée. Une guitare sèche au rythme lancinant, une plume de piano, un petit synthé parfois légèrement douloureux, une basse ronde et discrète et une trompette magique enrobent la voix décharnée et voilée de Smith Smith. L’ensemble colle bien au titre de l’album : Mighty. Avec le concours d’amis artistes vidéastes, les dix morceaux sont mis en images, en cadeau, par le biais de dix clips bien mouillés, bourrés à craquer de belles images crues et humide. Bon tout ça date de début 2021. Aujourd’hui Smith Smith produit «Organ », album où «il offre une vision étrangement douce et accidentée d’une chanson française revisitée de fond en comble. Rien ne reste d’une pop lisse et attendue. Mais en se libérant ainsi de tout formalisme, l’artiste invente, titre après titre, une passionnante expression musicale. » (c’est Yan Kouton qui le dit). Bref, c’est une musique béante plutôt réservée aux oreilles curieuses un tantinet intellos. Le tout est grandement solaire (tout de même). Smith Smith persévère dans ses multiples collages éroticos obsédants.                                                                                         Dolu_II

Divers I

Divers II

Divers III


 

TROTSKI NAUTIQUE

TROTSKI NAUTIQUE

Le Meilleur de à bas

Trotski Nautique c’est un duo de deux espèces de divinités nommés Alda Lamieva & David Snug. Les deux démiurges réalisent-concoctent une musique poussivement jouissive et primitive. Mini Beat-Box + Mini-Casio raides comme des colonnes hellénique à ras du slip soutenant les vocalises des deux dieux précités. Quatorze titres super engagés parsème cet album numérique (uniquement, hein !! attention). Chacun de ces opus commence poétiquement par « A BAS » (et non abats (de viande humaine ou pas) ; (quoi que)). Derrière cet « A BAS » trainent tout un tas de noms, d’adjectifs, … bref, de lumineuses vérités à abattre. En voici quelques unes : David Lynch, Patricia Kaas, Fabien Roussel, Le Travail, Linux, Le Hard Rock, Luky Luke … L’Humanité. Tout ça donne du chouette boulot d’artistes artisans enregistré mano-mano sur logiciels libres à la maison du bonheur. Ouais du « petit » bonheur qui, je l’espère, deviendra grand, … ou gland pour certains (bien dommage).                                                              @bob hésite

Les artistes en live

Croquis croquignolesque de Mr Snug


 

The Rebels of Tijuana

The Rebels of Tijuana – Rare vol​.​2 (2016​​​-​​​2018)

Ganache Records, en collab avec Le Pop Club & Echo Orange, publie une cassette ‘savez le p’tit truc en plastique avec une bande gavée de sons à l’intérieur qui tourne recto-verso et vis et versa. K7 qui a un peu plus de deux ans. Mais cette compilation des « Rebels of Tijuana » rassemble des morceaux enregistrés dans différents studios ( Paradiso, Jafar et Couleur 3). Une pop psychédélique dévoilée par le passé en vidéo, mais également certains titres inédits. Un trip dans les années 70 alterné avec une pop à la française toute romantique, limite aphrodisiaque que la voix du boss, Alex Kacimi, module à souhait. Des reprises surprenantes « Quand j’étais chanteur » de Delpech ou « San Francisco » de Foxygen complètent ce chef d’oeuvre de poche emballé dans une cassette rose. Charmeur.              @bob hésite


 

DOUBLE RELEASE PARTY

La BRIQUETERIE – Amiens

LA FABRIQUETERIE

La Fabriqueterie est un temps fort qui, depuis plusieurs années, réunit artistes et artisans de La Briqueterie autour d’une vente de créateurs pour y proposer leurs productions. Alternatif et artistique, venez découvrir des propositions originales pour tous les budgets : bijoux, prints, sculptures, plantes, cosmétique, bière artisanale, décorations, sérigraphies… offrons et achetons local, et original !

Cette année, le marché sera clôturé par une soirée concerts

avec

Maria Violenza (synthpunk, Italie) et K

rinator (freak pop, Amiens).

📆 Du vendredi 15 au dimanche 17 décembre

🕗 Vendredi 15 de 16h à 22h

🕗 Samedi 16 de 11h à 21h

🕗 Dimanche 17 de 11h à 18h + concerts dès 19h

✅ Marché – Tout public / Entrée libre

✅ Concerts – 7€ tarif plein / 5€ tarif réduit

📍 À La Briqueterie (2 rue Lescouvé, Amiens)

🍽️ Restauration sur place !

➡️ Événement Facebook

 (Visuel : Julie Comon)


 

HOLA LIS

Hola Lis de Majorque (là où il y a (peut-être) du soleil) nous transporte dans les effluves de Low, Aldous Harding, Broadcast …  par le biais d’une cassette toute rouge décorée d’oiseaux bleus. C’est d’ailleurs le label « Les Disques Bleus » (lesdisquesbleus.bandcamp.com) qui distribue cet Ep sorti à Barcelone chez El Genio Equivocado / Ultra local Records. Cette sympathique insulaire nous berce, sous des cieux d’azur, dans une ambiance hivernale toute relaxe, qui prend largement son temps tout en douceur et volupté pop. Trop Cool.

@bob hésite

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&

La Mine à l’honneur sur Tilos Rádió à Budapest !

Le fanzine « La Mine » n°92 était l’honneur ce dimanche 14 novembre 2021 à 8h matin dans le « FabMix« , un mix de 1h qui passe tous les dimanches sur la radio libre « Tilos Rádió » à Budapest en Hongrie.

Pour écouter, le podcast est ici : https://tilos.hu/episode/fabmix/2021/11/14 ou là : https://archive.tilos.hu/mp3/tilos-20211114-080018-090054.mp3

Playlist:

  • Peine perdue : Je Penche (intro version RJ45)
  • John Lee Hooker : Shake it baby (American Folk Blues Festival 1962)
  • Meimuna : La tristesse du diable
  • Bobby Conn : Recovery
  • Mounika : Tender Love x Ocie Elliott
  • HK saltimbank : Le Temps Des Cerises (La commune refleurira) . Sharon Van Etten : Femme Fatale
  • Léo Divary : Le Sommet (The Garden Wall)
  • Streaker : Eternité
  • WC3 : Sally Danse
  • PEGA : Trop Difficile
  • ChaFouiN : Pas trop vite
  • Écran Total : Shaerbeek Love
  • Fat Bottomed Boys : Ma Mélancolie Douce (Queen cover)
  • Tristan Savoie : Lendemain (Marcher dans un paysage)
  • WaMo : Retour à Cloud Cuckoo Land
  • Nil : Célèbre
  • O.B.F : Akouphene
  • SpaceWave – Cosmic Relaxation : Giedi Prime – A Dark And Cinematic Ambient Journey – Harkonnian Rain (extrait)
  • Phantogram : Black Out Days (slowed\reverb)