Fanzine La Mine

La Mine est un fanzine gratuit traitant des musiques actuelles picardes et d’ailleurs. Elle est publiée tous les deux mois et est diffusée par l’équipe des Mineurs à travers les Hauts-de-France. Rédacteurs, chroniqueurs, illustrateurs, photographes et maquetteurs travaillent bénévolement pour la publication de fanzine préféré.
Pour le moment, il n’y a plus de fanzine papier. Vous pouvez retrouver les dernières actualités des Mineurs dans les posts ci-dessous ou bien sur notre page Facebook.

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Dernièrement, dans la tête des Mineurs

La Mine un peu Hip Hop

J’avance une théorie selon laquelle la Mine et le Hip Hop pourraient finalement ne faire qu’un… A l’origine d’une évolution marquante du Hip-Hop, le digging qui vient de l’anglais, to dig, et qui veut dire creuser. Comme creuser le fond de la mine pour y trouver des pépites à l’instar de ce que font tous ces géniaux producteurs de musique, dénichant des samples (échantillons) sur toute une myriade de vinyles pour bâtir les bases de nouvelles compositions musicales. De la même façon que les Mineurs cherchent et dénichent toutes ces musiques qui les animent, je vais creuser le sillon des mes vinyles Hip Hop pour vous raconter, ici et là, un peu de cette musique qui m’anime au quotidien…

Au programme, un peu d’histoires et de chroniques d’albums, de questionnements et de certitudes, toujours avec envie, peut-être un peu de dérision, pour mon plus grand plaisir et, peut-être, un peu du vôtre 😐

Pour entamer cette nouvelle rubrique, je ne vais pas aller chercher bien loin mes sources d’inspiration… Celles ci peuvent venir d’un peu loin tel que les States mais aujourd’hui Internet réduit tellement les distances que les pistes en sont parfois brouillées : difficile parfois de savoir qui fait quoi et d’où il officie, il faut chercher, dénicher – comme digger – et, soyons fous, traduire de l’anglais au français tous ces textes au km… certes, tout cela est passionnant, peut-être que vous l’êtes aussi, peut-être aussi que, comme vous, je n’ai pas toujours de réponses ni parfois la patience de faire dc foutues recherches… alors, je me suis dit que si je partageais un peu de ce que je savais et que vous en fassiez de même (par mail), cela augmentera nos connaissances respectives 😐 So What, je partagerai vos retours sur le blog de la Mine !

Au hasard de découvertes, je vais vous parler un peu de Mickey diamond alias Diamond Dallas, un rappeur originaire de détroit, usa. Allez savoir pourquoi – enfin si, moi je sais – chacune de ces sorties discographiques s’arrachent en quelques instants, pas un seul de ces projets ne restent longtemps sans acquéreurs et la mention “sold out” émaille bientôt rapidement tous ses skeuds visibles sur la toile… but where is all his promo ? C’est la magie d’internet, des réseaux sociaux et des plateformes de musique comme bandcamp, Mamène ! Sorti sur des labels européens spécialisés dans l’édition de séries limitées comme copenhagen crates ou encore de rap winkel, ce rappeur a une signature imparable, sa voix grave et posée en impose sans jamais s’élever.

Des albums, ou plutôt des eps (8 – 10 titres) sortent à la pelle. Le truc en est presque addictif, le diamond est hyper productif (6 projets en 2022, 10 en 2023…), les bons producteurs sont légions au portillon (sadhu gold, big ghost ltd…) et le public suit sans jamais sourciller. Des passionnés, il y en a surement toute une palanquée pour que ça droppe autant et, pour couronner le tout, il y a bien sûr un marché de l’occasion complètement influencé par le phénomène de la rareté… en bref, vous aurez compris que les prix ont tendance à vite s’envoler ! pour suivre le tout, il faut être constamment à l’affût, histoire d’être au courant des dates de sortie, être patient et avoir de la chance d’arriver à check out son panier et, bien sûr, avoir de l’oseille pour précommander quand le moment venu l’impose…

je comprends mieux pourquoi tant de nerds affichent après coup, fièrement, leurs acquisitions sur les réseaux sociaux, avec le sentiment accompli d’avoir réussi là où d’autres ont échoué : aussi futile que cela puisse paraître, c’est un nouveau mode de consommation de la musique qui s’est imposé, totalement inspiré, je pense, de la mode et de l’enthousiasme que peut susciter une pièce rare de vêtement ou la dernière paire de sneakerz… le principe des capsules dans une collection s’applique aux disques qui arborent ainsi différentes couleurs en quantité limitée !

A priori, tout le monde a l’air d’y gagner quelque chose… et d’auditeur dans tout cela ? rien de mieux peut-être que des extraits parsemés ici et là, à vous d’activer vos oreilles dans les + disséminés et d’aller écouter le mickey en train de rapper. A l’aise sur diverses ambiances, avec ou sans beats, son flow pose la rythmique, certainement que le mix y est aussi pour quelque chose avec ces incrustations d’onomatopées, Whoa !

 

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TIOKLU


TIOKLU

Straight Line, Big Days & Let Them Go (singles)

+ EP :« The Electric Soup » à paraître en février

Chez October Tone

Le 4 octobre 23 apparaît sur Bandcamp, et, certainement ailleurs, un titre extrait du futur nouvel album du strasbourgeois Tioklu qui doit paraître chez October Tone en février. Sont prévus douze titres. Le premier des douze se nomme « Straight Line, Big Days ». Et dernièrement, en novembre, surprise, un nouvel extrait nommé «Let Them Go » voit le jour et confirme l’état d’esprit aventureux de son auteur-compositeur. Les deux titres proposent une musique gentiment ébouriffante. Une sorte de krautrock légèrement macho qui roucoule avec une pop aguichante et suavement arty. Rythmée cool dans les 120 bpm, enveloppée d’instruments organiques vaporeux, et de machines électro rubicondes, l’ensemble tisse une toile dangereusement addictive. Tioklu (Théo Cloux) chante et trifouille basse, guitare, claviers, percussions, programmation, … il est secondé d’un batteur (Gabin), de Hugo aux percussions, de quatre choristes (Melissa, Zoé, Aurélie, et Mathilde), et de Diégo au sax ténor, et … certainement d’autres beautiful people à venir ??? … mais surprise ! Il faudra attendre le 23 février pour connaître la suite. @bob-hésite

 

 

 



 

Zone de Turbulent.es à l’Aéronef (Lille)


 

MARIE KLOCK :

https://www.facebook.com/MarieKlockOfficiel/

https://www.nova.fr/news/marie-klock-tu-peux-te-les-carrer-au-cul-tes-cagettes-de-legumes-tes-panais-39335-04-06-2020/

MAG :

https://magagren.com

https://surplusrecordings.bandcamp.com/album/en-fis-i-rymden-2

THE CHOOLERS :

http://www.thechoolers.org

GWENDOLINE :

https://gwendoline.bandcamp.com

https://www.facebook.com/Gwendolinemusique/?locale=fr_FR

DAS KINN

http://www.muraillesmusic.com/artistes/das-kinn/

https://mmodemm.bandcamp.com/album/das-kinn-mdm-5

MARIA VIOLENZA

https://www.facebook.com/p/MariaViolenza-100063644793538/

SUCRE D’ORGE

http://sucredorge-burlesque.com/fr/

AURÉLIE WILLIAM LEVAUX

https://www.facebook.com/people/Aurélie-William-Levaux/100049588303593/?locale=fr_FR&paipv=0&eav=AfY9AjJAxQiGbbPP8qRRhB3iy4wm_gElWE5HxgTrQfFxaJ6G12CesnlK3L4ElO4nlMI&_rdr

 

Liveurope concert: the first pan-European initiative supporting concert venues in their efforts to promote emerging European artists. 

Liveurope is co-funded by the Creative Europe programme of the European Union and supported by the Nordic Culture Fund.

https://liveurope.eu


 

CIRCUM DISC

CIRCUM DISC   «Label de Diffusions Musicales»

Commencer cette nouvelle année en écoutant de la musique douce et joyeuse, voilà une idée qu’elle est bonne et qui fait du bien. Imaginé puis créé il y a une vingtaine d’années, le label Circum* Disc propose une musique intelligente et même un peu plus … car cela est possible, oui. Une vision artistique novatrice qui met le jazz, les musiques expérimentales et improvisées en pleine lumière sous la boule à facettes. Et vlan !

Au début, Circum* est un collectif de musiciens de jazz installé à la Malterie** de Lille. Le but de cette équipe est de donner un p’tit coup de jeune et de promouvoir une nouvelle vision du jazz et de l’impro. En 2007, Circum-disc propose une nouvelle série autour des musiques improvisées et expérimentales intitulée « HeliX » avec la sortie d’un double CD de la Pieuvre, un grand orchestre d’improvisation émanant du « Crime » (Le Crime c’est => Centre Régional d’Improvisation et de Musiques Expérimentales) et pour compliquer l’affaire qu’elle est belle, en 2010 Circum fusionne avec « Crime » , ce qui abouti à un nouveau collectif nommé «Muzzix***».

Entre-temps, Circum créé une nouvelle collection nommée «Microcidi» pour diffuser des productions d’oeuvres nouvelles, des concerts, et autres libations où leur seule religion reste les sonorités époustouflantes.

Bref, tout cela paraît légèrement confus et ténébreux, mais malgré tout relativement simple pour l’auditeur que nous sommes. Ce qui compte pour nous, c’est l’écoute. Leurs disques sont distribués dans les quatre coins de notre monde par «Les Allumés du Jazz****» et la totalité de leur références sont disponibles, bien évidement, en streaming et téléchargement dans tous les coins, lignes droites et recoins du web*****.

-1- Je suis tombé quasiment en pâmoison à l’écoute d’un duo Ivann Cruz & Peter Orins (le premier joue de la guitare électrique et le second des percussions). Leur album se nomme « Des Pieds et des Mains ». C’est le résultat d’un trekking dans la montagne au Parc des Écrins où les deux musiciens se déplacent avec leurs instruments et enregistrent tout une palanquée de paysages sonores. Improvisations musicales s’entrecroisent avec le bruissement du vent, le débit d’un torrent, le son de leur marche, ce qui fait que tous les divers brouhahas qui les environnent participent à la créativité de leur musique. Le nom de leurs titres sont trop mimis et localisent leurs impros (Dans le refuge de Chabourneou – Au dessus du lac du Pissou – Dans le Petit Vallon de Font Turbat – Sur l’alpage du Valgaudemar …). Le tout est dépaysant et bien zen.  

    https://www.youtube.com/watch?v=vdwv7Ne0bJk

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-2- Trapèze est un quartet composé d’une saxophoniste, Sakina Abdou, d’un tromboniste, Matthias Müller, d’un batteur, Peter Orins, et d’un « manipulateur » de platines, Joke Lanz. Les quatre larrons s’en donnent à cœur joie et s’éclatent dans toute une série d’impros ébouriffantes. C’est un quartet mixte, originaire de Suisse, d’Allemagne, et de France. Ils se sont croisés au hasard de diverses formations. Ils ont en commun un héritage de la musique improvisée européenne et du free jazz, donc la même passion pour les détournements sonores, ce qui peut parfois les pousser à la limite de l’audible et de l’ambiguïté musicale. Du romantisme poétique.

https://www.youtube.com/watch?v=86JF9va1P4w

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-3- Peter Orins, le batteur incontournable, est le compositeur d’une œuvre nommée « Dead Dead Gang ». Elle lui a été inspirée par la lecture de Jérusalem, le fabuleux roman d’Alan Moore******. Peter s’est entouré de Barbara Dang qui joue du piano, de Gordon Pym qui tripote l’électronique et des objets amplifiés et de Maryline Pruvost à l’harmonium indien et qui psalmodie des extraits du texte d’Alan Moore. Dead dead gang, ce sont les Enfantômes du roman. Les quatre titres collent comme de la glu aux superpositions temporelles et géographiques « vécues » dans le livre. Ce qui me donne une grave envie de relire Jérusalem en écoutant cette musique aux harmonies étranges et fantomatiques.

https://www.youtube.com/watch?v=SeKfV4q-0PA

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-4- Aphar’s Cave est un album où les voix sont prépondérantes. Léon, le compositeur de la quasi totalité des textes et musiques joue et chante en duo avec Ivann Cruz. Tout deux font valser les paroles comme une balle de ping-pong sur la tablature musicale au ras du filet. Le Cave du titre du disque est comme un baiser de rêve-souvenir légèrement spectrale d’un album de Nick du même nom. Et à l’instar de Nick Cave, les neuf chansons décrivent et soulignent la sinistrose qui habite les protagonistes qui habitent dans les textes. Entre chaque titre flotte un rêve numéroté de un à neuf. Une expérience d’écoute, qui, si elle n’est pas euphorique, n’est nullement dépressive.

https://www.youtube.com/watch?v=9UgrvRC5MYw

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-5- Hotel Spojár de Škvíry & Spoje est un concept interessant. Škvíry est un duo et Spoje est un duo. Deux duos (hihihihihi) qui forment un quatuor. L’un est tchèque, l’autre slovaque. Deux pays voisins où la scène expérimentale trouve ses marques. Détail amusant, leur bio précise que le nom des duos : Škvíry & Spoje traduits en anglais signifient Crack & Joints ! Par contre la traduction française, et c’est normal, donne : Cracks = Fissures, Joints = Jonctions. Because le quatuor s’inspire plutôt de construction que de dope. Bon j’entend bien le sens de construction et l’écoute de leurs improvisations confirment qu’ils raffolent de fissures et tentent avec bonheur une flopée de jonctions dans leurs aventures musicales où l’on croise free jazz, sons expérimentaux et complexes, de la noise jusqu’à de l’hypno groove poly rythmique … de quoi passer une belle journée.

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-6- « Crustal Movement » est un ovni particulièrement métissé. Iku Mori, grande prêtresse de l’électronique, fondatrice de DNA en 1977 aux côtés d’Arto Lindsay et tête chercheuse de la musique impro worldwide, originaire de Tokyo et résidente à New-York, elle a une discographie longue comme le bras. Elle a enregistré, entre-autres, avec Kim Gordon, John Zorn, Fred Frith, Mike Patton, Thurston Moore, Sylvie Courvoisier, … en plus de ses propres productions depuis 1995, mais également avec Kaze qui est un quartet composé de deux japonais Satoko Fujii au piano et de Natsuki Tamura à la trompette, ainsi que deux français Christian Pruvost également à la trompette et Peter Orins à la batterie. Chacun des musiciens participe à la création. Les six pièces de l’oeuvre sont écrites comme des scénarios et réalisées en distanciel. Kaze enregistre à Kobe (Japon), Iku Mori à New-York (USA) sur les bandes des premiers qui envoient leur fichiers à Lille (France) via le web. Fichiers qui sont joués en public sur lesquels Pruvost et Orins complètent et finalisent l’enregistrement. Ce procédé de conception audacieux révèle la particularité de « Crustal Movement » et démontre l’énergie, l’individualité, et la complémentarité des musiciens qui transcendent tout une tapée de petits guet-apens qui rend la musique hyper libre et aérienne. Vivante, dirais-je.

https://www.youtube.com/watch?v=1bGmI2G2Z1s

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Le Petit Pangolin Illustré – #35 – 12/2023 – Bruxelles

 

LIENS DU PETIT PANGOLIN >  WEB   >   FACEBOOK


 

Attention Fête

[pdf-embedder url= »https://www.fanzine-lamine.com/wp-content/uploads/2023/12/Attention-Fete-PDF.pdf » title= »Attention Fête-PDF »]

 

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ZICOPHONIES


Un big évènement de l’
Asso Claj Zicophonies / Clermont (Oise)

L’asso Claj lançe leur traditionnel appel à candidatures pour les groupes amateurs, de la scène des Hauts-de-France, pour la 27ème édition du festival des Zicophonies qui se tiendra les 24 et 25 mai 2024

Vous êtes un groupe ou un artiste émergent, prêt à faire vibrer la scène ?

Quelque soit votre style et votre expérience (être rock quand même  ), cette scène est peut être pour vous.

Notre mission première est de soutenir et mettre en lumière les talents émergents, notamment les groupes amateurs, en les programmant avec des artistes renommés afin d’élargir leur visibilité.

N’hésitez-pas à postuler.

APPEL À CANDIDATURES            LE FESTIVAL                 L’ASSO                 DES IMAGES


WOLFGANG VALBRUN

    Wolfgang Valbrun

 

Trois titres d’une soul qui groove grave : « Cyclone », «Keep Your Head Up’» et « Love Yourself » Trois titres emplis d’une voix hot lover supra chaude, voguante sur un édredon de cuivres qui ne demandent qu’a vous faire danser, gigoter, trémousser, … les chansons sont parues en numérique avant que ne débarque un EP en 24 chez Jalapeno Records. Wolfgang est originaire de New-York mais il a planté sa tente à Paris (c’est en France) depuis pas mal de temps. C’est un auteur-compositeur-interprète et tranquillou il dissèque l’expérience que subissent les minorités d’ici-bas dans le tourbillon des troubles sociaux et des protestations qui germent dans nos contrées, car le Wolfgang se méfie de la manière dont nos institutions gouvernent. Par exemple, «’Keep Your Head Up’ » (« Gardez la tête haute ») est un appel à s’opposer au système. Car Wolfgang veut donner de l’espoir à ceux qui n’en ont pas, et leur dire qu’il existe un moyen de s’en sortir. Le tout emballé dans un package musical qui donne du plaisir. Ça réchauffe.            @bob hésite

Du son I

Du son II

Du son III

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Smith Smith

«Organ» SMITH SMITH

Nantes, c’est un peu notre San Francisco à nous. Tout à l’ouest. Un peu comme Fred Drouin, aka Smith Smith. Tout à l’ouest. Savoir ce qu’un artiste camoufle, emmuré dans ses pensées, n’a guère d’importance. Ce qui est important, c’est l’émotion qu’il fait dégouliner de ses œuvres. Et, Smith Smith, c’est un peu la tristesse incarnée qui suinte joyeusement de partout, car c’est un créateur multitâches. Tenez, il y a une dizaine d’années, il flirtait avec l’electronique genre cold-wave, dans des sons noises analogues et divergents. Un album sombre et froid nommé « Underground Water ». Ensuite, pouf, un ovni mystérieux (Terza Rima), grinçant et fier. Un assemblage sonore assez ébouriffant, et même, captivant. Captivant comme ses gracieux collages « Coca-Coola ». Le collage, c’est une autre passion de Smith Smith. Et il produit de jolies œuvres muséales. Mais trêve de balivernes et penchons-nous sur ce Mighty (Puissant·e). Cinq ans que les dix titres de l’album existent, qu’il dit, et, un peu grâce au confinement les voici mis à nu. La musique est on ne peut plus épurée. Une guitare sèche au rythme lancinant, une plume de piano, un petit synthé parfois légèrement douloureux, une basse ronde et discrète et une trompette magique enrobent la voix décharnée et voilée de Smith Smith. L’ensemble colle bien au titre de l’album : Mighty. Avec le concours d’amis artistes vidéastes, les dix morceaux sont mis en images, en cadeau, par le biais de dix clips bien mouillés, bourrés à craquer de belles images crues et humide. Bon tout ça date de début 2021. Aujourd’hui Smith Smith produit «Organ », album où «il offre une vision étrangement douce et accidentée d’une chanson française revisitée de fond en comble. Rien ne reste d’une pop lisse et attendue. Mais en se libérant ainsi de tout formalisme, l’artiste invente, titre après titre, une passionnante expression musicale. » (c’est Yan Kouton qui le dit). Bref, c’est une musique béante plutôt réservée aux oreilles curieuses un tantinet intellos. Le tout est grandement solaire (tout de même). Smith Smith persévère dans ses multiples collages éroticos obsédants.                                                                                         Dolu_II

Divers I

Divers II

Divers III


 

TROTSKI NAUTIQUE

TROTSKI NAUTIQUE

Le Meilleur de à bas

Trotski Nautique c’est un duo de deux espèces de divinités nommés Alda Lamieva & David Snug. Les deux démiurges réalisent-concoctent une musique poussivement jouissive et primitive. Mini Beat-Box + Mini-Casio raides comme des colonnes hellénique à ras du slip soutenant les vocalises des deux dieux précités. Quatorze titres super engagés parsème cet album numérique (uniquement, hein !! attention). Chacun de ces opus commence poétiquement par « A BAS » (et non abats (de viande humaine ou pas) ; (quoi que)). Derrière cet « A BAS » trainent tout un tas de noms, d’adjectifs, … bref, de lumineuses vérités à abattre. En voici quelques unes : David Lynch, Patricia Kaas, Fabien Roussel, Le Travail, Linux, Le Hard Rock, Luky Luke … L’Humanité. Tout ça donne du chouette boulot d’artistes artisans enregistré mano-mano sur logiciels libres à la maison du bonheur. Ouais du « petit » bonheur qui, je l’espère, deviendra grand, … ou gland pour certains (bien dommage).                                                              @bob hésite

Les artistes en live

Croquis croquignolesque de Mr Snug


 

The Rebels of Tijuana

The Rebels of Tijuana – Rare vol​.​2 (2016​​​-​​​2018)

Ganache Records, en collab avec Le Pop Club & Echo Orange, publie une cassette ‘savez le p’tit truc en plastique avec une bande gavée de sons à l’intérieur qui tourne recto-verso et vis et versa. K7 qui a un peu plus de deux ans. Mais cette compilation des « Rebels of Tijuana » rassemble des morceaux enregistrés dans différents studios ( Paradiso, Jafar et Couleur 3). Une pop psychédélique dévoilée par le passé en vidéo, mais également certains titres inédits. Un trip dans les années 70 alterné avec une pop à la française toute romantique, limite aphrodisiaque que la voix du boss, Alex Kacimi, module à souhait. Des reprises surprenantes « Quand j’étais chanteur » de Delpech ou « San Francisco » de Foxygen complètent ce chef d’oeuvre de poche emballé dans une cassette rose. Charmeur.              @bob hésite


 

DOUBLE RELEASE PARTY

La BRIQUETERIE – Amiens

LA FABRIQUETERIE

La Fabriqueterie est un temps fort qui, depuis plusieurs années, réunit artistes et artisans de La Briqueterie autour d’une vente de créateurs pour y proposer leurs productions. Alternatif et artistique, venez découvrir des propositions originales pour tous les budgets : bijoux, prints, sculptures, plantes, cosmétique, bière artisanale, décorations, sérigraphies… offrons et achetons local, et original !

Cette année, le marché sera clôturé par une soirée concerts

avec

Maria Violenza (synthpunk, Italie) et K

rinator (freak pop, Amiens).

📆 Du vendredi 15 au dimanche 17 décembre

🕗 Vendredi 15 de 16h à 22h

🕗 Samedi 16 de 11h à 21h

🕗 Dimanche 17 de 11h à 18h + concerts dès 19h

✅ Marché – Tout public / Entrée libre

✅ Concerts – 7€ tarif plein / 5€ tarif réduit

📍 À La Briqueterie (2 rue Lescouvé, Amiens)

🍽️ Restauration sur place !

➡️ Événement Facebook

 (Visuel : Julie Comon)


 

HOLA LIS

Hola Lis de Majorque (là où il y a (peut-être) du soleil) nous transporte dans les effluves de Low, Aldous Harding, Broadcast …  par le biais d’une cassette toute rouge décorée d’oiseaux bleus. C’est d’ailleurs le label « Les Disques Bleus » (lesdisquesbleus.bandcamp.com) qui distribue cet Ep sorti à Barcelone chez El Genio Equivocado / Ultra local Records. Cette sympathique insulaire nous berce, sous des cieux d’azur, dans une ambiance hivernale toute relaxe, qui prend largement son temps tout en douceur et volupté pop. Trop Cool.

@bob hésite

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&

La Mine à l’honneur sur Tilos Rádió à Budapest !

Le fanzine « La Mine » n°92 était l’honneur ce dimanche 14 novembre 2021 à 8h matin dans le « FabMix« , un mix de 1h qui passe tous les dimanches sur la radio libre « Tilos Rádió » à Budapest en Hongrie.

Pour écouter, le podcast est ici : https://tilos.hu/episode/fabmix/2021/11/14 ou là : https://archive.tilos.hu/mp3/tilos-20211114-080018-090054.mp3

Playlist:

  • Peine perdue : Je Penche (intro version RJ45)
  • John Lee Hooker : Shake it baby (American Folk Blues Festival 1962)
  • Meimuna : La tristesse du diable
  • Bobby Conn : Recovery
  • Mounika : Tender Love x Ocie Elliott
  • HK saltimbank : Le Temps Des Cerises (La commune refleurira) . Sharon Van Etten : Femme Fatale
  • Léo Divary : Le Sommet (The Garden Wall)
  • Streaker : Eternité
  • WC3 : Sally Danse
  • PEGA : Trop Difficile
  • ChaFouiN : Pas trop vite
  • Écran Total : Shaerbeek Love
  • Fat Bottomed Boys : Ma Mélancolie Douce (Queen cover)
  • Tristan Savoie : Lendemain (Marcher dans un paysage)
  • WaMo : Retour à Cloud Cuckoo Land
  • Nil : Célèbre
  • O.B.F : Akouphene
  • SpaceWave – Cosmic Relaxation : Giedi Prime – A Dark And Cinematic Ambient Journey – Harkonnian Rain (extrait)
  • Phantogram : Black Out Days (slowed\reverb)